Depuis deux décennies le football marocain ne cesse d'accumuler les échecs et à chaque fois la FRMF essaie de se cacher le visage en cherchant des excuses. Le refrain qui revient à chaque fois : créer des commissions d'enquête et changer de rôles, mais les mêmes têtes restent. Avec l'arrivée de Fouzi Lekjaâ, son équipe a retroussé les manches et a mis le paquet pour redorer le blason d'un football qui regorge de talents, mais qui tarde à s'affirmer. C'est ainsi que la FRMF, sous la pression du public, a fait appel à Badou Zaki dans un premier temps et qui a commencé la campagne. Avec 0 défaite et un parcours plutôt honorable, le technicien marocain a été remplacé par un Français. Hervé Renard, fort de ses deux titres africains, atterrit comme un messie, mais ses choix et ses sorties médiatiques ont semé le doute dans le camp marocain. Les dernières défections pour cause de blessures de joueurs cadres (Boufal, Belhanda, Amrabet, Tanane et Nassiri), sans parler du choix de Renard de ne pas faire appel à Hakim Zayach ne font que renforcer ce doute. Hervé Renard a fait un autre choix discutable en choisissant les Emirats Arabes Unis comme lieu de préparation des Lions avant de s'envoler pour le Gabon. Beaucoup d'observateurs le considèrent comme intempestif et dicté par d'autres considérations. En plus Renard a fait récemment des sorties médiatiques qui ont révélé une autre face du personnage qui n'a rien du professionnel. Il a affirmé qu'il n'avait pas une baguette magique, que le Maroc n'a pas de grands joueurs et la dernière en date qu'il va revenir exercer en Ligue 1. Le dernier match test contre la Finlande, disputé lundi, a révélé une carence au sein de tous les compartiments de jeu et des choix tactiques qui ont montré leurs limites. En tant que seul maître à bord, il a intérêt à rectifier le tir s'il veut aller loin et la FRMF est responsable vis-à-vis de la personne qu'elle a choisie et qui jouit de cette carte blanche.