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Association des jeunes éducateurs pour les migrants au Maroc
Une plateforme pour l'alphabétisation, la culture et le savoir
Publié dans L'opinion le 23 - 03 - 2017

Accompagnement et intégration dans le secteur de la formation et de l'éducation, un noble objectif que se fixe l'Association des jeunes éducateurs pour les migrants au Maroc présidée par Dede Nsiona, fondateur de ladite institution, une organisation apolitique et non syndicale. Ce natif de la République Démocratique du Congo entend aider ses frères subsahariens et subsahariennes à la recherche d'un savoir valorisé à travers des partenariats divers tant au niveau national (Royaume chérifien) qu'à l'étranger.
L'Opinion : Pourquoi vous vous intéressez autant à l'action sociale et humanitaire ?
Dede Nsiona : Pour moi, je pense que c'est par vocation. En effet, depuis ma jeunesse, j'avais le sens de l'humanitaire et qui me poussait à m'intéresser à la vie sociétale. Dieu merci, j'aime apporter ma modeste contribution pour venir en aide aux gens nécessiteux ou du moins qui sont dans le besoin. Sans ambages, je suis fier de le dire, mes parents m'ont élevé dans la fraternité et m'ont toujours inculqué l'esprit de solidarité. Pour toutes ces raisons, le social est au cœur de ma vie.
En plus, j'aimerais aujourd'hui donner de moi pour la vie des autres. Enfin, j'ai du respect pour ceux qui prennent cette voie de subvenir aux besoins des autres.
L'Opinion : Dans cette optique, vous venez de créer une ONG. De quoi s'agit-il exactement ?
Dede Nsiona : C'est une association humanitaire et caritative au vrai sens du mot et à but non lucratif. En effet, depuis des années, je réfléchissais comment apporter ma modeste contribution à l'insertion des migrants subsahariens qui vivent Maroc et par-delà le monde. J'ai créé cette organisation, appelée Association des jeunes éducateurs pour les migrants au Maroc, AJEMM en sigle, par ma modeste contribution, assister les migrants subsahariens vivant au Maroc et ce dans leur diversité. La preuve en est qu'il s'agit d'une association composée des gens de plusieurs nationalités venus des pays d'Afrique subsaharienne. Nous travaillons pour le bien être des migrants africains dans ce pays, une terre d'accueil et d'hospitalité. Nos activités s'étendent du social à la défense des droits humains, cela veut dire que nous luttons pour tous les droits civils, sociaux et culturels. Au sein de notre association, la vice-présidente est assurée par une femme en l'occurrence madame Sylla Sayon de la Guinée Conakry, un chargé de projet originaire de Liberia en la personne de monsieur Touray Moriba, du Docteur Demba Diarra du Mali.
L'Opinion : Quels sont ses objectifs ?
Dede Nsiona : Les objectifs globaux de l'AJEMM sont prescrits dans le statut et règlement intérieur portant création et organisation de notre association. Nos objectifs sont les suivants : Former des jeunes migrants en vue de leur intégration sociale au royaume du Maroc ; Assister les femmes et jeunes en rapport des activités éducatives et professionnelles en vue de les amener à s'orienter sur le marché du travail ; Contribuer de façon significative à l'encadrement des migrants pour éviter la délinquance juvénile dans les communautés ; Lutter contre le trafic des êtres humains dans toutes ses formes.
Défendre les droits fondamentaux des migrants et Promouvoir la culture africaine par des actions participatives avec les différentes associations à travers le Maroc.
L'Opinion : Quelle analyse faites-vous de la régularisation des immigrés africains initiée par le Maroc ?
Dede Nsiona : C'est acte à saluer. C'est une initiative positive dans ce sens que la régularisation des sans papiers traduit la volonté du Maroc à faire intégrer les migrants vivant sur son territoire de façon irrégulière. Sur le plan juridique, c'est un acquis aux principes des droits de l'homme relatifs aux libertés individuelles et collectives.
C'est une avancée significative car elle concerne les droits humains que nous encourageons tous. Dans ce registre, le Maroc est devenu leader des pays du Nord de l'Afrique en matière de régularisation de sans –papiers. Je profite de cette occasion pour présenter mes vœux de bonheur et longévité à sa Majesté le Roi Mohamed, que dieu l'Assiste, et toute la famille Royale.
Aussi c'est l'occasion pour moi de dire et de vive voix aux migrants vivant au Maroc de s'adapter à la nouvelle législation en vigueur.
C'est-à-dire respecter les lois de ce pays qui est notre d'adoption.
L'Opinion : Vous êtes Congolais, parlez-nous de la coopération entre votre pays et le Maroc ?
Dede Nsiona : Entre la Rd Congo et le Maroc, la coopération est toujours au beau fixe. Depuis plus de quatre décennies que mon pays a établi son ambassade au Maroc.
De nombreux projets ont été déjà initiés dans plusieurs domaines, notamment l'enseignement, l'agroalimentaire, le secteur bancaire, les mines et j'en passe.
Des accords bilatéraux et commerciaux existent depuis longtemps entre les deux Etats.
D'ailleurs, un bon nombre d'investisseurs économiques marocains sont établis en Rd Congo. Cela veut dire que le Maroc est un partenaire privilégié à cause de son expertise. Je dirai même que le Royaume du Maroc est un allié de taille et de longue date avec mon pays la Rd Congo.
L'Opinion : Que pensez-vous du retour du Maroc à l'Union
Africaine ?
Dede Nsiona : C'est un pas de géant dans l'ossature de l'Union africaine qui vient d'être accompli. Un retour tant attendu depuis de décennies car le Maroc, d'abord par son appartenance géographique, est un pays Africain. Aussi il est l'un des membres fédérateurs de l'ex- organisation de l'Organisation de l'Unité Africaine, l'actuelle UA.
Ce retour apporte déjà l'unité au sein du continent africain. Je pense au rôle que doit jouer ce grand retour au sein de sa famille. Tous nous savons que l'Union Africaine se trouve à la croisée des chemins, elle à besoin des membres fédérateurs comme le Maroc pour asseoir sa notoriété.
J'ai la forte conviction que la présence du Royaume portera haut l'étendard de cette institution chère à notre continent. Il est évident que le Maroc pèsera de tout son poids pour que la voix de l'Afrique puisse être entendue dans les assemblées générales des institutions internationales.
Propos recueillis par Wolondouka Sidibé


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