Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri, a eu des entretiens, jeudi et vendredi, au siège des Nations Unies à New York, avec plusieurs responsables d'institutions et de pays amis, axés sur l'examen des relations bilatérales et la question palestinienne. "Nous avons eu un échange de vues très fructueux qui a touché une série de questions, dont la Palestine le secrétaire général de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI), Ikmeleddine Ihsanoglu, a déclaré à la presse, soulignant avoir bénéficié d'excellents conseils et expertises de la part de la partie marocaine. Les deux parties ont également évoqué le printemps arabe. Pour sa part, le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Throbjorn Jagland, a souligné que le Conseil "apprécie" les réformes que le SM le Roi Mohammed VI a initié et "nous sommes prêts à aider le Royaume dans ce processus". Le responsable européen, a toutefois souligné, que ces "réformes ont commencé bien avant le printemps arabe", citant à cet égard, le "processus de réconciliation, un processus historique et transparent" ainsi que le Code de la famille. Avec son homologue tunisien, Mohamed El Mouldi El Kafi, l'accent a été mis sur la consolidation des relations bilatérales historiques ainsi que sur la prochaine haute commission mixte qui donnera une "nouvelle impulsion aux relations bilatérales". "Nous avons également évoqué la situation qui prévaut dans la région, notamment au Maghreb arabe après la révolution tunisienne, égyptienne ainsi que les derniers développements en Libye", a ajouté le responsable tunisien, dans une déclaration à la presse, et notamment l'avenir du Maghreb, formant le voeu d'ouvrir une nouvelle page dans ce contexte. La question palestinienne a également été au menu de ces entretiens. De son côté, le Premier ministre de Sainte Lucie, Stephenson King, a mis l'accent sur les "très bonnes relations" avec le Maroc, un "pays ami", saisissant cette opportunité pour "remercier le gouvernement marocain pour la très importante coopération dans divers domaines". M. Fassi Fihri a également eu des entretiens avec le président de la République Démocrate du Congo (RDC), Joseph Kabila. Lors des entretiens entre M. Fassi-Fihri et son homologue péruvien, Roncaglio Orbegoso Rafael, les deux parties ont évoqué les relations bilatérales à différents niveaux. Les préparatifs au 3ème Sommet des présidents et des chefs d'Etat et de gouvernent de l'Amérique du sud et du monde arabe qui se tiendra à Lima du 26 au 27 septembre 2012, ont également été au menu de cette rencontre bilatérale, en marge du débat général de la 66ème session de l'Assemblée générale de l'ONU. Ce sommet a pour objectif de renforcer les relations politiques et économiques entre les pays d'Amérique Latine et de la région Arabe. Par ailleurs, le ministre d'Etat français aux Affaires Etrangères, Alain Juppé, s'est attardé sur les relations de confiance qu'entretiennent le Maroc et la France. "Vous savez que nous avons des relations extrêmement confiantes", a-t-il à l'issue d'une rencontre avec le ministre marocain. Lors de cet entretien, les deux parties ont évoqué les derniers développements au niveau international ainsi que la question palestinienne. M. Juppé a, en outre, affirmé que les deux pays "vont continuer à travailler ensemble au sujet du dossier Palestinien. Evoquant la position de la France vis-à-vis de la demande d'adhésion de la Palestine en tant que membre à part entière à l'ONU, le chef de la diplomatie française a estimé que "la meilleure façon d'arriver à des résultats que nous souhaitons tous, c'est-à-dire deux Etats pour deux peuples vivant chacun en paix et en sécurité, c'est de reprendre les négociations directes". A cet égard, il a fait part du soutien de Paris aux différents efforts entrepris au niveau du Quartette pour la paix au Proche-Orient (l'ONU, les USA, l'UE et la Russie) pour parvenir à une solution basée sur "des termes de référence acceptables par les deux parties et un calendrier réaliste". De son côté, le Ministre des Affaires étrangères Allemand, Guido Westerwelle, s'est dit "très impressionné" par le processus de réformes engagé par le Royaume. "Nous sommes très impressionnés par le dernier programme de réformes initié par le Maroc. Nous pensons que cette voie évolutive pour le changement et la réforme est très positive et nous la soutenons". Quant à la Ministre des Affaires étrangères espagnole, Trinidand Jimenez, elle a mis en exergue l'excellence des relations liant les deux pays. "Le Maroc et l'Espagne sont de vrais partenaires. Nous avons beaucoup d'intérêts communs. Par conséquent, nous avons développé d'excellentes relations au cours des dernières années et derniers mois", a-t-elle dit, en faisant part de son "appréciation" des actions du Royaume tant au niveau bilatéral que celui du monde arabe. "Je souhaite tout ce qu'il y a de mieux pour le Maroc, qui se porte très bien en matière de réformes démocratiques et constitutionnelles", a poursuivi la chef de la diplomatie espagnole, en qualifiant de "très positive" et de "très constructive" l'approche du Royaume. Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Uri Rosenthal, a, de son côté souligné le caractère chaleureux et cordial des relations bilatérales. Ces entretiens ont été consacrés à l'examen de plusieurs questions d'ordre international, dont le processus de paix au Proche-Orient, qui constitue l'un des principaux sujets des débats de l'Assemblée générale de l'ONU, mais aussi aux moyens de renforcer les échanges autour de plusieurs sujets d'intérêt commun. Le responsable marocain s'est également entretenu avec le Premier Ministre du Tuvalu, Willy Telavi, des moyens à même de promouvoir les relations d'amitié entre les deux pays. Une rencontre bilatérale similaire, s'est tenue entre M. Fassi Fihri et le Premier Ministre du Vanuatu, Alfred Carlot, autour de questions relatives au renforcement des relations bilatérales.