Plus de 100 projets pétroliers et gaziers devraient commencer leurs activités au Nigéria au cours des quatre prochaines années, ce qui représente plus de 24 % du nombre total de projets prévus pendant cette période, prédit GlobalData, une société de données et d'analyse. Le rapport de GlobalData, « Africa Oil and Gas Projects Analytics and Forecast by Project Type, Sector, Countries, Development Stage, Capacity and Cost, 2022-2026 » , révèle que sur les 109 projets qui devraient commencer leurs activités au Nigeria, la pétrochimie représenterait 14, amont (champs) 26, intermédiaire 31 et aval (raffineries) auraient le montant le plus élevé avec 38. « Le Nigeria investit principalement dans des projets de production, de stockage et de raffinage de pétrole et de gaz au cours des cinq prochaines années« , a déclaré Teja Pappoppula, analyste pétrole et gaz chez GlobalData. « Ces projets à venir stimuleraient l'économie du Nigeria et aideraient le pays à passer d'un importateur à un exportateur de produits raffinés, en particulier vers les pays voisins. » Parmi les projets de raffinerie à venir au Nigéria, Lagos I est un projet clé avec une capacité totale de 650 000 barils par jour qui devrait démarrer ses activités en 2022. Il s'agit de la plus grande raffinerie individuelle d'Afrique et elle est actuellement en phase de construction. « Les projets intermédiaires représentent environ 28 % de tous les projets pétroliers et gaziers au Nigeria d'ici 2026. Les projets de traitement du gaz constituent l'essentiel des projets intermédiaires à venir, ANOH-Seplat, ANOH-SPDC et Brass étant les principaux projets d'une capacité de 300 millions de cubes. pieds par jour chacun », a ajouté Pappoppula. « Le pays fait également des investissements importants dans le traitement du gaz naturel, les pipelines et les projets de liquéfaction pour réduire sa dépendance au pétrole, qui génère actuellement la majorité des revenus du pays. » Agences
