Sur les milliers de Marocains, dont des centaines de mineurs, ayant accédé, les 17 et 18 mai à Ceuta, il n'y reste qu'une minorité. «Pratiquement, tous les adultes arrivés en mai et plus de 90% des mineurs ont quitté Ceuta. Par conséquent, le coup d'Etat a été arrêté et les conséquences de la crise migratoire ont été résolues, mais les stigmates sont là et doivent être traduites en opportunités et en défis», a souligné, ce mercredi 18 mai, le président de la ville, Juan Vivas, lors d'un point de presse. Le responsable s'est dit convaincu que le préside «ne faisait pas face à un incident migratoire, mais à une tentative de déstabiliser Ceuta pour ensuite faire pression sur l'Espagne». Une idée largement partagée par les grandes formations politiques et au sein du gouvernement Sanchez. Juan Vivas a, par ailleurs, salué la position de l'Union européenne face à l'assaut massif de migrants irréguliers marocains. «L'UE a répondu à ces incidents, affirmant clairement que la frontière de Tarajal est la frontière de l'Europe et a souhaité avoir de bonnes relations avec le Maroc, basées sur le respect, à commencer par le respect des frontières des Etats membres de l'UE». La commémoration du premier anniversaire de l'exode de milliers de Marocains vers Ceuta a coïncidé, hier, avec la réouverture des frontières terrestres entre le Maroc et l'Espagne.