Initialement prévue le jeudi 18 juillet, la réunion de la commission en charge de la réforme du règlement intérieur de la chambre des représentants visant à voter les amendements afférents au texte a été reprogrammée pour mardi prochain. Cette commission ad hoc, pilotée par Karim Ghellab et composée des chefs des groupes parlementaires, des présidents des commissions permanentes et des membres du bureau de la Chambre, devra ainsi boucler un travail qui a duré presque deux ans et dont l'objectif est de se conformer aux dispositions de la nouvelle constitution. Après moult consultations et plusieurs réunions marathons, il y a eu une certaine unanimité sur la philosophie du règlement en général. «Ce nouveau texte a été élaboré avec grand soin par la consultation de toutes les parties concernées. On a essayé, depuis le début, à que ce nouveau règlement soit adapté à l'étape que traverse actuellement le pays. On a concentré tous nos efforts afin que l'esprit ainsi que le contenu de la nouvelle constitution y soient gravés», déclare Rachid Roukbane, président du Groupe du progrès démocratique. Il ne reste que quatre points sur lesquels tout le monde ne s'est pas encore mis d'accord. Il s'agit de la répartition du temps de parole lors de la séance mensuelle du chef de gouvernement, la représentativité féminine, le nombre minimum pour constituer un groupe parlementaire et la mise en place de nouvelles commissions parlementaires. La commission ad hoc n'est pas parvenue à se mettre d'accord sur la création d'une commission permanente de la parité et de l'égalité des chances ainsi qu'une commission chargée du contrôle des dépenses publiques. Il sera donc procédé, mardi prochain, à un vote des membres de la commission pour trancher sur ces questions. Ainsi, le vote des présidents des groupes sera comptabilisé en fonction des nombres des députés qu'ils représentent. Grosso modo, le nouveau règlement intérieur de la chambre des représentants contient en tout plus de deux cents articles, soit le double par rapport à l'ancien.