«Allez, on fait les valises, on rentre ?»; c'est certainement le leitmotiv le plus entendu, ces derniers jours. En effet, toute chose a une fin à l'instar justement des vacances; celles de l'été notamment. Il suffit de se promener, depuis lundi dernier dans l'une des grandes agglomérations du pays pour constater que les artères et autres espaces urbains retrouvent leur animation, leur densité... désertés le temps de quelques semaines. Un bidaoui qui avait choisi de prendre ses vacances au tout début de l'été ne cachait pas son amertume face à ce retour des embouteillages «on a bien profité du grand Casablanca durant ce mois d'août, on a retrouvé une ville à l'échelle humaine ; on distinguait l'horizon, on pouvait stationner à notre guise...bref la ville était à nous». D'autres villes ne pouvaient pas en dire ; les foules perdues par les unes étaient tout simplement reconduites vers d'autres sous l'attrait soit de la mer et des plaisirs associés (Agadir...) soit de l'ambiance générale et des spécificités authentiques (Marrakech...).