«Fonds des travaux de la Lydec». Cette structure «géniale», gérée en dehors de toute transparence, continue de faire couler beaucoup d'encre. Après les réactions de plusieurs élus du conseil de la ville de Casablanca, des dénonciations des composantes de la société civile, les critiques des médias, les rapports accablants des magistrats de la Cour des comptes, c'est au tour des experts de la direction générale des impôts (DGI) d'adresser une notification au délégataire de la distribution d'eau, d'électricité et de l'assainissement liquide à Casablanca en vue de régulariser ses comptes. Une mise en demeure pour un redressement fiscal. Avec cette mise au point, toutes les institutions nationales compétentes ont ainsi pointé du doigt la Lydec et son «fonds de travaux». La boucle est bouclée. D'aucuns ajoutent, non sans humour, que même le fonds monétaire international (FMI) soulèverait les anomalies qui émaillent la gestion de la Lydec. Il faut dire que ce «fonds de travaux» est le talon d'Achille de la Lyonnaise des eaux de Casablanca. Chaque fois que des voix montent pour apurer cette structure, la Lydec recourt à ses élus qui déclenchent des débats sans aborder l'essentiel. Mais aujourd'hui, il semble que c'est sans recours. C'est au service de la communication, qui mélange d'ailleurs entre insertions publicitaires et communication, et qui retire les articles critiques de son circuit de la revue de presse, de pondre des communiqués montrant tout... et cachant l'essentiel.