Ce qu'on avait fustigé, haut et fort, quant à la fausseté des récentes élections, vient d'être confirmé par la commission gouvernementale du suivi, de la manière la plus solennelle, en citant les noms des mis en cause auditionnés par la justice pour fraude électorale. Pas moins de 26 poursuivis pour corruption sont, actuellement pointés du doigt, dans cette interpellation judiciaire qui risque d'épingler nombre de «représentants» de la Oumma. Une affaire qui met beaucoup de plaisir dans les esprits et qui fait de l'huile dans la machine de la répression, longtemps mise en veilleuse. A première vue, les présumés «aigrefins» concernent un parterre de quelques entités dont le forfait n'est plus un secret pour personne. La région de Souss Massa renferme, à elle seuls, presque le tiers des «incriminés», ce qui n'étonne personne, si l'on connait bien le passé de nombre de ces magnats agrafés. Le filet s'est également refermé sur le PJD dont la virginité vient d'être déflorée, du moins au grand jour. Il faut bien dire que le déferlement de l'argent sale dans presque toutes les régions du royaume ne saurait passer sous silence, à l'heure où notre pays traverse une phase cruciale de son histoire. L'étau qui ne cesse de se resserrer sur notre cause nationale ne pourrait, en aucun cas, supporter davantage de préjudices en direction de son image de marque. Ce qui s'est passé lors des élections des membres de la seconde des conseillers, en particulier, constitue un coup cruel, asséné, en pleins pourparlers avec les responsables Scandinaves.