Jusqu'où va l'Algérie dans son entêtement obsessionnel ? A mesure où elle s'agrippe à son utopie burlesque, elle essuie les revers cinglants. La panique de l'enlisement total l'assaille de toutes parts. Sa rage est sans limite, depuis que son rival cumule les réformes et ravive son image partout dans le monde. L'Algérie n'en peut plus, depuis que sa créature bat de l'aile dans l'enceinte universelle. Et pourtant, de grossesopportunités en termes d'échanges commerciaux s'estompent, par cette hantise du diktat algérien, toujours cramponné aux panshégémoniques. Certes, de temps à autre, des lueurs de décrispationbrillent dans leurs yeux sournois, à travers des promesses defluidifier la circulation des personnes et fructifier davantage lesflux des produits respectifs, lors des réunions bilatérales deshomologues décideurs. Cependant, le mécanisme de dénouement escompté semble être nonchalant et révèle, sans ambages, la nostalgie des grandeurs des gradés algériens. L'effroyable gâchis que subissent les contrées intimement juxtaposées, fait actuellement la risée de tout le monde, dans une ambiance régionale vouée à la mutualisation des efforts afin de relever les défis du développement, au cœur de la crise mondiale. Mais l'Algérie croit toujours à sa chimère éternelle de prolonger sa mainmise sur toute la région Nul besoin de rappeler,dans ce sens, les atouts complémentaires dont disposent les deuxnations voisines, en matière énergétique, agricole, maritime,touristique, culturelle...Chose qui, assurément, mettrait les deuxpays à l'abri de toute retombée néfaste des récessions en présence. Toutefois, l'Algérie, seulemaillon militaire autocratique dans cet te entité, estinévitablement censée se détacher de ses relents monopolistes pour une réelle approche unioniste. L'issue salvatrice de son étau qui necesse de se resserrer passerait, sans conteste, par l'élargissementdes marges de liberté, tout en démilitarisant ses pouvoirs au profitdes institutions du peuple.