J'étais sûr que cette rencontre d'Ifrane allait soulever un tollé chez les «biencomptants» jamais contents de ce pays, mais je ne pensais pas qu‘ils allaient râler autant. Mais qu'y a-t-il de mal à se retrouver entre collègues dans un coin lointain assez éloigné des regards et assez élevé au-dessus des platitudes des uns et des autres. ? «100 millions de centimes ont été dépensés pour la «khaloua» gouvernementale d'Ifrane», a titré à la Une ce mercredi un canard toujours gueulard. Et alors ? C'est quoi un petit million de dirhams lorsqu'il s'agit de réfléchir sur les sous pour notre avenir, et surtout, comment les faire parvenir. Moi, ce qui m'a intéressé le plus dans tout ça, c'est le sens qui a été donné au mot «khaloua». J'ai vu qu'on l'a traduit petitement par «séminaire». Moi, j'aurais choisi «conclave» ne serait-ce que parce qu'il y a eu sûrement moult citations de sourates ou de hadiths lors de cette réunion. En attendant de voir ce qui va en sortir, je vous dédie ces paroles de Ferrat: «Pourtant que la montagne est belle -Comment peut-on s'imaginer - En voyant un vol d'hirondelles- Que l'automne vient d'arriver ?...». À demain