Les grands du parti ne sont plus de ce monde, d'autres ont préféré vivre leur retraite loin des regards alors que certains espoirs du parti ont tout juste choisi de s'éloigner. Tout ceci, c'est-à-dire les choix politiques depuis 2002 avec toutes les scissions et les mini-crises qui ont suivi, donne le spectacle plutôt désolant auquel nous assistons aujourd'hui. Cela ne va pas dire que c'est fini pour l'USFP ou «l'Ittihad», comme préfère l'appeler ses militants, puisque c'est tout à fait normal qu'une formation traverse ce genre d'épreuves pour démontrer sa capacité à se renouveler et à se renforcer. D'ailleurs le premier test pour l'actuel premier secrétaire sera les prochaines élections prévues en juin prochain. Dommage que le parti soit beaucoup plus pris par des guéguerres internes que son programme pour les prochaines élections. C'est aussi ça l'histoire du parti de la rose. Une histoire faite de sacrifices, de militantisme, de principes, d'abnégation certes, mais également de malentendus et disons le, d'occasions ratées. Dommage donc, ô grand dommage que le parti ait attendu jusqu'à la fin... pour dire oui à sa première participation dans un gouvernement.