Mohcine Belabbas, homme politique algérien et ancien président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, centre-gauche, opposition) entre 2012 et 2022, a été condamné, dimanche 24 mars par un tribunal d'Alger, à six mois d'emprisonnement et à une amende de 150 000 dinars (11 200 dirhams). Il était jugé pour la mort d'un ouvrier marocain expert dans les métiers du bâtiment, «qui réalisait des travaux de construction dans un domaine foncier» propriété M. Belabbas, qui se trouve à Alger. Dans cette affaire, «le tribunal s'est aligné sur les réquisitions du parquet», selon des sources algériennes, lesquelles indiquent que M. Belabbas «est sous contrôle judiciaire depuis le 10 janvier 2022.» En 2020, le responsable âgé de 53 ans a marqué la scène politique pour avoir bravé l'interdiction officielle, pour cause de pandémie, du conseil national de son parti, qui s'est finalement réuni sans autorisation. En conséquence, le ministère de la justice a réclamé la levée de l'immunité parlementaire de deux députés, dont celle de Mohcine Bellabas.