La météo politico-partisane est au zénith et la guerre des mots entre majorité et opposition est loin de connaître une trêve. C'est de bonne guerre et l'essence même de la politique que de s'étriper, diriez-vous ? Une fois de plus, Abdelilah Benkirane ouvre le feu sur l'opposition et on le voit faire la Une de plus d'un quotidien de ce mardi. C'était à l'occasion de la tenue dimanche dernier de la dixième assemblée de la jeunesse islamiste. Portant une double casquette, celle de Secrétaire général de son parti justice et développement(PJD) et Chef de gouvernement, Benkirane a été très acerbe à l'égard de l'opposition et notamment vis-à-vis de l'USFP et le parti Istiqlal. Nous n'utilisons pas les bombes lacrymogènes, a-t-il affirmé faisant allusion à ce qui se passe au sein de la jeunesse ittihadie appelant celle de son parti à jouer le rôle de l'opposition qu'il juge faible, dépourvue de démocratie interne au sein de ses partis où règne selon lui le pouvoir de l'argent et du népotisme. L'opposition va sûrement réagir et on est loin d'un cessez-le feu et l'Open du tennis Verbal ne connaîtra pas de si tôt un break.
