Le projet de loi de Finance 2015 doit marquer une rupture avec les précédents. Car, il est question d'élaborer des process à même d'assurer un rééquilibrage de répartition de richesse. Comme il se doit d'annoncer les prémices d'un plan d'envergure d'intégration du capital immatériel comme donnée socio-économique indéniable et un préalable pour emprunter la voie des pays émergents. Pour ce faire, ce PLF doit gagner en clarté et en efficacité et ce par des objectifs progressifs mais précis et des moyens garantissant une meilleure amorce vers une économie de plus en plus démocratique. L'on rappelle que le discours du trône était on ne peut plus clair en dénonçant une richesse profitant à une poignée de Marocains quand la majorité n'en bénéficie point. Un véritable challenge auquel tous les Marocains doivent adhérer et comprendre les tenants et les aboutissants. Il est clair que la seule volonté de garantir aux Marocains une meilleure richesse n'est pas suffisante. Il y a des contraintes et des difficultés, ce qui nécessite une transition qui atténuerait le fossé entres les couches sociales et l'effritement de la classe moyenne. Cela demande du temps mais il faudrait commencer ce chantier sans délai. Est-ce que le PLF intègrerait cet élément ô combien important pour l'avenir du pays? Nous n'en savons rien pour le moment puisque le gouvernement n'a rien dévoilé en dehors de la lettre du cadrage élaborée avant le discours royal. Espérons que le gouvernement nous prépare une agréable surprise qui marquerait un tournant dans les politiques économiques générales.