Tout au long du rapport, la Banque mondiale souligne la nécessité de certaines réformes essentielles. Pour le Maroc, c'est une dynamique qui a d'ores et déjà été lancée ces dernières années pour améliorer le rang du pays dans les différents classements internationaux, sans pour autant encore atteindre la rapidité attendue. Une notion revient en filigrane dans ce rapport «Doing business 2014», rejoignant les différents appels du secteur privé, à savoir la réforme. Pour le Maroc, c'est une dynamique qui a d'ores et déjà été lancée ces dernières années pour améliorer le classement du pays dans les différents classements internationaux, notamment ceux qui sondent le climat des affaires dans les différentes économies de par le monde. En économie émergente, le Maroc a en effet mené un certain nombre de réformes qui ont abouti, d'autres qui traînent encore le pas. Il s'agit notamment de celle de la justice, pivot de l'amélioration de la transparence et de l'encouragement de l'investissement. Pour l'heure, le pays reste particulièrement pointé du doigt sur ce créneau qui, certes a été pris en compte, mais peine à se concrétiser. Sur un autre aspect plus économique dans son essence, l'intégration de l'informel est l'un des chantiers les plus urgents que le nouveau gouvernement semble prendre à bras le corps, répondant par là aux recommandations de la Banque mondiale. En effet, les termes du rapport indiquent que «les économies les plus performantes sont aujourd'hui celles qui ont le plus porté leurs stratégies sur la réduction de l'informel». Cette remarque rejoint donc directement les préoccupation du ministère de tutelle, qui a mis en place un ministère délégué en charge de la question. L'informel, une bataille qui urge Ces recommandations ainsi mises en relation avec les efforts déployés par l'Exécutif laissent entendre une volonté prononcée des autorités à encourager la croissance du tissu entrepreneurial national, en répondant directement à certaines recommandation pressantes de ce dernier pour ne citer que la bataille qui devrait être menée dans le cadre de la feuille de route du nouveau ministre délégué à la Petite entreprise et à l'intégration de l'informel en la personne de Mamoun Bouhadhoud. Cette même feuille de route, qui devrait selon des sources ministérielles être dévoilée dans les toutes prochaines semaines, devra donc s'inspirer des recommandations de ce rapport, notamment en ce qui concerne l'inclusion de l'informel dans l'économie nationale. Il reste à savoir quel mécanisme adopter pour mener cette réforme. Des études complémentaires devront donc être menées en complément, dans le même esprit que celui du doing business, afin de créer un modèle propre au pays et aux spécificités économiques du royaume et dans lesquelles l'informel joue encore aujourd'hui le rôle de levier social sans véritablement contribuer à la croissance des indicateurs macroéconomiques. D'autant plus qu'une telle réforme menée à bien et surtout rapidement, permettrait d'augmenter la compétitivité des entreprises nationales dans les différents secteurs d'activité, une fois soulagées d'une concurrence déloyale, qui mine considérablement le développement de leurs activités.