L'ONSSA a fait fort durant ce ramadan en empêchant des marchands peu scrupuleux de déverser leur venin dans les assiettes des Marocains. Ainsi, l'on a pu constater que ce phénomène sévissait dans plusieurs villes, ce qui dénote du sérieux et du danger de cette affaire car aujourd'hui nous sommes face à des criminels et plus encore... des terroristes, qui plombent la confiance consommateur-commerçants en cherchant le gain rapide au détriment de la santé publique. Ce qui a été découvert dans les caves de ces commerçants de la mort est très grave et nous rappelle l'affaire des huiles de 1958 et les malheurs qu'elle a engendrés des années durant. Les produits alimentaires contiennent des bactéries toxiques qui peuvent engendrer des intoxications rapides avec des effets mortels à terme. C'est pourquoi aujourd'hui il faudrait traiter ce dossier avec toute l'importance qu'il mérite face à ces tentatives de meurtre en série ! Et si l'ONSSA est dans son rôle de contrôle, parfois au risque de représailles de la part des mafias de la mort, il faut se poser les bonnes questions quant au rôle dévoué aux organismes publics. Comment les services des douanes laissent filer des cargaisons entières de poissons pourris en provenance de la Chine ? C'est à croire que nos points de contrôle frontaliers deviennent une passoire au regard de tout cela avec l'hilarante histoire des 48 tonnes de cannabis, qui ont tranquillement quitté le port Tanger Med avant d'être prises dans les filets de la Guardia Civil en Espagne !