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La corruption à l'origine du Printemps arabe ? | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 04 - 05 - 2012

En marge de l'atelier de pilotage de l'outil d'auto-évaluation pour les parlementaires sur la lutte contre la corruption, (3 et 4 mai à Marrakech), le président de l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), Abdeslam Aboudrar a accordé un entretien au Soir échos.
Abdeslam Aboudrar, président de l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC).
Vous prendrez part à l'atelier de pilotage de l'outil d'auto-évaluation pour les parlementaires sur la lutte contre la corruption. Quels peuvent être les avantages pour les participants à cette initiative du PNUD et de la GOPAC ?
Le GOPAC appelle à la participation des parlementaires aux mécanismes d'examen, internationaux ou régionaux, de l'application de la CNUCC, notamment par l'auto-évaluation ou l'évaluation par les pairs. C'est dans cette optique qu'un atelier sur le pilotage de l'outil d'auto-évaluation pour les parlementaires sur la lutte contre la corruption est organisé à Marrakech par le GOPAC, en collaboration avec le PNUD, qui soutient plusieurs initiatives nationales, régionales ou internationales dans la lutte contre la corruption. Cet atelier permettra, d'encourager les parlementaires à s'engager plus activement et de se familiariser avec l'outil d'auto-évaluation. Ce sera l'occasion de se réunir autour d'une même table des représentants de la société civile et des parlementaires pour un dialogue national, l'expérience ayant démontré que la participation de tous les intervenants dans le domaine de la lutte contre la corruption était le gage de la réussite des efforts et des initiatives pour juguler ce phénomène.
Qu'est-ce qui a découlé de la rencontre de Beyrouth à laquelle vous avez participé ?
L'Organisation arabe des parlementaires contre la corruption (ARPAC), en collaboration, avec le GOPAC a organisé du 15 au 17 mars 2012 à Beyrouth, au Liban, un atelier sur « la participation des parlementaires pour le soutien de la mise en œuvre et l'examen de la CNUCC ». J'ai participé à cet atelier en ma qualité de président en exercice du Réseau arabe pour le renforcement de l'intégrité et la lutte contre la corruption (ACINET). Je tiens à souligner que le Réseau arabe bénéficie également du soutien technique et financier du PNUD.
Les participants ont reconnu que la corruption était le principal motif des soulèvements dans le monde arabe. Ils ont souligné la présence d'obstacles auxquels doivent faire face les parlements et qui les empêchent de jouer leur rôle en matière de lutte contre la corruption, en raison, notamment, du manque de qualification. Ils ont appelé à un rôle plus efficace des parlements pour lutter contre ce phénomène, à travers l'exercice strict du contrôle constitutionnel sur les pouvoirs exécutif et judiciaire, à condition que ce dernier soit fort et indépendant. Il a été annoncé qu'un institut de formation et de recherche pour les parlementaires, dans le domaine de la lutte contre la corruption, sera créé à Doha, au Qatar, dans le cadre de la coopération entre le PNUD et l'Etat du Qatar.
L'ICPC envisage-t-elle d'élargir ses partenariats à l'échelle internationale, dans le cadre de la lutte contre la corruption ?
Toute autorité anti-corruption, de prévention ou de lutte, se doit de faire appel à la coopération internationale. Dans le cas de l'ICPC, cette coopération concerne plusieurs domaines : le renforcement des capacités des membres et du personnel, le partage des bonnes pratiques, la mise en place des procédures d'analyse, de suivi et d'évaluation des politiques nationales de prévention et de lutte contre la corruption, entre autres. Depuis sa création, l'ICPC a développé des partenariats importants à l'international, avec des organismes tels que l'Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le PNUD, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Programme de soutien à l'amélioration des institutions publiques et des systèmes de gestion dans les pays d'Europe centrale et orientale (SIGMA). Le SIGMA a d'ailleurs accompagné l'ICPC à l'élaboration de la plate-forme du projet de loi sur la protection des témoins, dénonciateurs, experts et victimes, en matière de corruption. Nous avons également collaboré avec la GTZ et l'Union européenne, pour la mise en place, en partenariat avec l'Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise (ANPME) du portail « www.stopcorruption.ma ». D'autres actions de coopération ont été menées avec l'Ambassade de France, celle des Etats-Unis, l'Association du barreau américain (ABA) et nous envisageons développer le partenariat existant et de l'étendre à d'autres ambassades de pays ayant des compétences et expertises dans le domaine de la lutte contre la corruption. Des partenariats plus opérationnels sont prévus avec la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le Conseil de l'Europe et l'Association internationale des autorités anti-corruption (IAACA), pour ne citer que ceux-là.


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