Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Allégations du quotidien «Akhbar Al Yaoum Al Maghribya» au sujet de la Commission consultative de révision de la Constitution Les démentis se succèdent...
Après MM. Abdellatif Manouni et Yassine Mansouri (notre édition du vendredi 29 mars), M. Mohamed Rochdi Chraibi, membre du cabinet royal, a démenti ce que le quotidien "Akhbar Al Yaoum Al Maghribya" a publié, mardi, au sujet de la commission consultative de révision de la Constitution. Dans une mise au point à ce journal diffusée par la MAP, M. Chraibi a démenti l'existence d'une commission parallèle à celle qui avait été chargée de la révision de la Constitution qui statuait sur "des questions sensibles relatives aux prérogatives du Roi et d'autres ayant trait à la religion, à l'identité et à la répartition des pouvoirs". M. Chraibi a affirmé qu'il se "réserve le droit d'user, le cas échéant, de ce qui est prévu par la loi comme droit de poursuite judiciaire". De son côté, l'ancien président du mécanisme politique de suivi, de concertation et d'échange de vues au sujet de la révision constitutionnelle, M. Mohamed Moatassim a exprimé son étonnement et sa condamnation de l'information publiée par le journal "Akhbar Al Yaoum Al Maghribya" dans lequel il prétend qu'"une commission restreinte se réunissait pour statuer dans certaines prérogatives du Roi, des questions religieuses et identitaires et de répartition de pouvoirs". Dans une mise au point au journal "Akhbar Al Yaoum Al Maghribya", M. Moatassim dément catégoriquement "ces allégations dénuées de tout fondement", affirmant à cet effet que "comme tout le monde le sait, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, avait chargé, de manière exclusive, la commission consultative d'élaborer le projet de révision de la Constitution et mis en place le mécanisme politique de suivi, de concertation et d'échange de vues au sujet de la révision constitutionnelle". M. Moatassim précise, en outre, que "la composition et les attributions aussi bien de la Commission consultative que du mécanisme politique étaient définies, en toute clarté et transparence, et qu'aucune commission restreinte ou parallèle, ni secrète ni publique, ne travaillait en marge de ces deux structures". Pour sa part, M. Saad Hassar a démenti les informations contenues dans l'article publié dans le journal Akhbar Al Yaoum Al Maghribya et se réserve, à son tour, "le droit d'entamer toute action en justice contre le journal" "Je démens catégoriquement les informations non fondées, contenues dans l'article publié dans le journal +Akhbar Al Yaoum+, relatif à la commission chargée de la révision de la constitution", a affirmé M. Hassar dans une mise au point adressée au journal.