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Abdelkader El Kihel, lors de l'émission « Qadaya wa araë » : : Le gouvernement a usé de terreur et d'intimidation lors de l'élection du président de la Chambre des Représentants
Intervenant, mardi dernier, lors de l'émission TV « Qadaya wa araë » d'Al Oula, M. Abdelkader El Kihel, membre du Comité exécutif du Parti de l'Istiqlal, a notamment mis l'accent sur la nécessité de dresser le bilan du gouvernement au terme de la première partie de la législature en cours et d'accélérer la cadence de la promulgation des lois organiques en rapport avec la mise en œuvre de la Constitution de 2011 dans un esprit d'écoute, de dialogue et de partenariat avec les divers intervenants, regrettant toutefois que ce dialogue demeure occulté et que le ministre chargé des relations avec le parlement affirme que nombre de ces projets de lois sont fins prêts sans préciser comment cela a pu se faire faute, justement, d'échanges et de dialogue à ce sujet. Intervenant, mardi dernier, lors de l'émission TV « Qadaya wa araë » d'Al Oula, M. Abdelkader El Kihel, membre du Comité exécutif du Parti de l'Istiqlal, a notamment mis l'accent sur la nécessité de dresser le bilan du gouvernement au terme de la première partie de la législature en cours et d'accélérer la cadence de la promulgation des lois organiques en rapport avec la mise en œuvre de la Constitution de 2011 dans un esprit d'écoute, de dialogue et de partenariat avec les divers intervenants, regrettant toutefois que ce dialogue demeure occulté et que le ministre chargé des relations avec le parlement affirme que nombre de ces projets de lois sont fins prêts sans préciser comment cela a pu se faire faute, justement, d'échanges et de dialogue à ce sujet. Le responsable istiqlalien a souligné que la présente session parlementaire s'annonce difficile du fait, surtout, que le gouvernement a confisqué l'initiative législative du parlement concernant les propositions de lois organiques en violation de l'esprit du message royal aussi bien que des jurisprudences à propos du rôle et du droit du parlement à proposer des textes de lois tant organiques qu'ordinaires. Il a déploré, d'autre part, la propension de certains à refuser aux autres jusqu'au droit de se porter candidats comme ce fut le cas récemment avec M. Karim Ghellab, lors de l'élection du président de la Chambre des Représentants, le chef du gouvernement allant jusqu'à prédire, à cette occasion, au candidat de l'opposition que son avenir politique est menacé, ajoutant que le gouvernement produit le même discours et les mêmes pratiques d'hégémonisme et de domination qu'il prétendait vouloir combattre et que la majorité actuelle connaît de réelles difficultés, sinon pourquoi le parti hégémonique se plaindrait de tentatives de trafic et d'achat de voix et d'injustice à son égard. A. El Kihel a relevé, à ce propos, que neuf députés de l'opposition ont voté en faveur du candidat de la majorité et s'est demandé si cela n'est pas un reniement de l'engagement politique initial du fait de la terreur et de l'intimidation des députés par le gouvernement, ajoutant que l'Istiqlal ne court pas après les portefeuilles, autrement il n'aurait pas quitté le gouvernement, et que ce dernier se comporte en dominateur comme en attestent, à titre d'exemple, l'expulsion récemment par le ministre chargé des relations avec le parlement d'une journaliste de l'enceinte du parlement, ce qui équivaut à une violation flagrante des pouvoirs de l'institution législative, ou encore l'attitude de l'Exécutif à l'égard du HCP ou de la HACA et du tribunal administratif dans l'affaire des diplômés chômeurs du « PV du 20 juillet » et autres arrêts du Conseil constitutionnel... Et de souligner que la tentation hégémoniste s'étend à plusieurs secteurs, y compris celui de la Justice dont la réforme tarde à voir le jour du fait que le ministre de tutelle ne veut pas se priver du plaisir de continuer à coiffer le parquet général et que parler de nouvelles priorités du gouvernement, comme on en parle ici et là, suppose l'existence d'un nouveau programme, lequel doit être dûment présenté, débattu et voté par le parlement, ajoutant que le peuple est en droit de connaître la nature des priorités dont parle la majorité et que le Parti de l'Istiqlal applaudira le gouvernement lorsqu'il choisira de baisser les prix des carburants et autres produits de base et d'améliorer le niveau de vie des citoyens.