La 36ème session de la Fédération des conseils arabes de la recherche scientifique (FCARS), s'est ouvert, mercredi à Rabat, avec pour objectif d'examiner les moyens de renforcer les relations de coopération commune entre les pays arabes dans le domaine de la recherche scientifique, en exposant les différentes questions relatives aux sessions précédentes et futures de la Fédération. Intervenant à cette occasion, Mme Soumia Benkhaldoun, ministre déléguée auprès du ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, a indiqué que cette rencontre se veut une occasion de s'arrêter sur les différentes réalisations de la Fédération, à même de réfléchir les pistes d'amélioration du niveau de la coopération scientifique entre les pays arabes. Le système arabe de recherche et d'innovation "souffre de plusieurs contraintes liées à la gouvernance et au financement, qui demeure "faible" dans la majorité des pays arabes, a relevé Mme Benkhaldoun, notant qu'une coopération accrue dans les différents domaines de la recherche scientifique et du développement technologique est devenue un impératif dans le monde arabe. Et d'ajouter que le système national de recherche et d'innovation a connu de profondes mutations au niveau structurel et organisationnel, à travers notamment la création de l'Institut marocain de l'information scientifique et technique (IMIST), des unités d'appui technique à la recherche scientifique et du système national d'information. Mettant en avant l'intérêt qu'accorde le Maroc à la recherche scientifique, Mme Benkhaldoun a rappelé l'élaboration d'une stratégie nationale en la matière à l'horizon 2025, ainsi que le lancement d'un programme d'appui à la recherche sectorielle d'une enveloppe de 300 millions de dirhams. Pour sa part, le Secrétaire général de FCARS, Mohamed Ali Majdoub, a appelé les pays arabes à accorder davantage d'intérêt à la recherche scientifique commune qui constitue, d'après lui, la clé d'un développement durable au sein de la région. Cette session, qui connait la participation de 30 représentants des pays arabes et des acteurs de la recherche scientifique, sera marquée par la publication du bilan des activités supervisées par la Fédération, en coordination avec les ministères, les universités et les institutions de recherche concernées dans les pays arabes, notamment, en ce qui concerne les unions scientifiques spécialisées du monde arabe et les revues scientifiques arabes, outre le plan d'action et le budget de la Fédération au titre de l'année 2015.