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Dans un contexte international de plus en plus favorable: 2015, début de la fin de l'affaire du Sahara
Publié dans L'opinion le 06 - 01 - 2015

Quarante ans après la récupération des provinces du sud et seize ans de la fin des affrontements armés, l'affaire du Sahara ne semble pas vouloir en finir. Pour les Marocains, cela fait des décennies de coûteux efforts absorbés par les exigences de défense de l'intégrité territoriale et de la mobilité diplomatique pour mettre un point final à cette affaire. Pour les dirigeants du pays voisin de l'Est, l'objectif d'entraver le progrès du Maroc est ainsi partiellement atteint, n'ayant eux-mêmes aucune autre ambition pour leur pays que de vivre de la rente pétrolière et gazière. Quand aux Polisariens, il leur est devenu de plus en plus pénible de maintenir l'ordre dans les camps de Tindouf, en Algérie, les familles sahraouies qui y sont séquestrées s'étant parfaitement rendues compte que la chimérique république polisarienne n'a toujours été qu'un prétexte pour leur instrumentalisation dans la compétition géopolitique que livrent les dirigeants algériens au Maroc.
Dans un article consacré récemment par le magazine parisien «Jeune Afrique» à ce sujet, il y est question de tous les soutiens étrangers mobilisés par l'Algérie au profit du Polisario, des associations droits-de-l'hommiste aux réflexes pavloviens idéologique
ment activés à gauche, aux artistes qui «soignent» leur image en s'intéressant aux sahraouis au même titre qu'au réchauffement climatique ou aux espèces animales en voie de disparition. Personne, à part leurs compatriotes marocains, ne semble réellement se soucier du sort des habitants des camps de la honte de Lahmada, qui ont pourtant poussé à plusieurs reprises, le long de l'année 2014, des cris de détresse, aussitôt étouffés par la répression des miliciens polisariens. Ceci Pendant que les pseudo-défenseurs des sahraouis à travers l'Europe détournaient tout simplement le regard et faisaient la sourde oreille.
La menace de reprises des armes brandie, encore une fois, par les dirigeants polisariens, et les manœuvres militaires organisées en zone démilitarisée, semble plus destinée à serrer la vis aux habitants des camps en ébullition qu'à reprendre des activités militaires contre le Maroc. De jeunes habitants des camps ont ainsi été recrutés de force dans la milice du Polisario, pour les faire passer du statut de contestataires à celui de gardes-chiourmes. Tous les observateurs, un tant soi peu lucides, des affaires de la sous-région savent pertinemment que les dirigeants du Polisario ne feront jamais ce plaisir aux Marocains de joindre l'acte à la parole. Car jamais l'Algérie ne courra le risque de voir les Forces Armées Royales exercer le droit de poursuite suite à une agression armée polisarienne contre le Maroc qui partirait de leur territoire.
Les chances de succès d'une attaque des milices Polisario contre le mur de défense des provinces du sud sont totalement nulles, alors que pour les Marocains, ce sera là une occasion d'apporter une solution militaire définitive à cette affaire. Le Polisario peut, bien sûr, recourir aux tactiques de la guerre de 4ème génération, joignant actes terroristes, dans les provinces du sud, à une compagne de propagande, relayée à l'échelle internationale par leurs soutiens étrangers. Sauf que cette stratégie a déjà été tentée, il y a quatre ans, à Gdeim Izik, et a échoué. Onze agents des forces de l'ordre non-armés ont alors péri égorgés, victimes de la barbarie terroriste polisarienne, bien avant que Da'ech ne fasse de l'égorgement sa marque déposée.
Persistant dans son aveuglement, la communauté internationale n'a toujours pas porté le Polisario sur la liste onusienne des organisations terroristes, malgré les preuves flagrantes d'implications de combattants du Polisario dans les rangs des bandes armées jihadistes qui sévissent au Sahara et au Sahel. Mais, petit à petit, nombre de pays commencent à se rendre compte que la seule solution juste et effectivement réalisable pour mettre un terme au conflit du Sahara n'est autre que le plan d'autonomie élargie proposé par le Maroc. Et que ce n'est pas une organisation para-militaire spécialisée dans les trafics en tout genre, dirigée par un même Mohamed Abdelaziz depuis plus de trente ans, qui va apporter paix et sécurité dans la sous-région.
L'année 2015 pourrait apporter pas mal de nouveautés dans la résolution de l'affaire du Sahara et ce ne sont pas les basses manœuvres des services secrets algériens qui peuvent y changer quoi que ce soit. Car SM le Roi a été on ne peut plus claire à ce sujet, dans son discours à l'occasion du 39éme anniversaire de la Marche verte : «Le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc, jusqu'à la fin des temps».


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