« Les jeunes sont les piliers de la société et il faut les soutenir ». Ainsi qualifiait le Secrétaire Général du parti cette frange du tissu social lors de tous ses meetings et interventions publiques à travers les régions et provinces du Maroc lors desquels il a constamment réservé une place de choix et veillé à toucher du doigt les problèmes et contraintes qui se dressent devant leur intégration et leur implication dans la vie publique, en général, et dans l'action politique, plus précisément, tout en insistant sur la nécessité de leur ménager les moyens et opportunités d'accéder à un enseignement de qualité, aux soins de santé, aux loisirs, à la culture et au travail. Le gouvernement actuel n'a vraisemblablement pas accordé suffisamment d'attention à ces problèmes et à cette catégorie de citoyens puisque les récentes données même du ministère de l'Emploi sont choquantes en ce qu'elles font état de pas moins de 1,16 million de chômeurs dont une majorité de jeunes âgés entre 15 et 35 ans, soit 30,6 % de la population en quête d'emploi, chiffre trop élevé en comparaison avec d'autres pays de la région et constitue un point noir autant qu'un motif d'inquiétude, tandis que le gouvernement s'est montré, à ce jour, incapable de résoudre le problème du chômage des jeunes et d'honorer ne serait-ce qu'une infime partie des ses multiples et mirobolantes promesses faites à ces derniers en particulier. En revanche, le Parti de l'Istiqlal, qui a toujours placé les problèmes de cette frange au cœur de ses préoccupations, a pu créer plus de 100.000 emplois au profit des jeunes diplômés en 4 ans dans le secteur public, outre quelque 133.000 autres postes par an dans le privé. Le parti a imaginé ainsi une série de mesures concrètes et réalistes, dans le cadre de son programme électoral en vue des consultations locales et régionales du 4 septembre prochain, visant à améliorer la situation des jeunes et à promouvoir leur intégration au sein de la société et du processus de développement économique et social à travers, principalement, l'organisation de débats publics régionaux, avec la participation de tous les intervenants, en vue de sérier les besoins des jeunes selon les priorités, la mobilisation et l'implication ders jeunes de la commune, détenteurs de diplômes dans des programmes de lutte contre l'analphabétisme et d'éducation informelle ou le renforcement des opportunités d'habilitation et d'intégration des jeunes des zones reculées et rurales à travers la conclusion de partenariats en vue de créer des antennes de l'ANAPEC au sein des centres des collectivités territoriales. Il prévoit, en outre, de réserver un guichet communal d'information et d'orientation au profit des jeunes porteurs de projets et promotion de la culture entrepreneuriale et d'auto-emploi, le renforcement de l'intervention des collectivités locales en matière d'édification et de maintenance des centres culturels et de loisirs au profit des jeunes tout en les dotant des équipements nécessaires et de cadres compétents. Et afin de réhabiliter les activités sportives et de lutter contre la mère de tous les vices qu'est l'oisiveté des jeunes, le parti préconise la réintroduction du sport au niveau des collectivités locales en insistant sur les activités physiques les mieux indiquées en fonction des spécificités climatiques et géographiques de chaque région, la création de villages sportifs dans les grandes collectivités territoriales, l'élargissement de la pratique sportive à travers la construction d'édifices et d'espaces dédiés, de proximité et multidisciplinaires dans les différents quartiers urbains aussi bien que dans les agglomérations rurales...
