L'aile qui abrite le bloc opératoire et le service de réanimation de l'hôpital provincial de Sidi kacem se sont effondrées, endommageant ainsi plusieurs parties de l'hôpital. L'écroulement de ces parties a semé ainsi de la panique auprès des patients et du personnel médical. Témoignant de l'ampleur de l'effondrement qui a touché des parties de l'hôpital provincial de Sidi kacem, des vidéos et des images ont sillonné le long des réseaux sociaux suscitant ainsi rage et indignation auprès des internautes La détérioration de l'état de l'établissement, et l'écoulement qui en aurait résulté, a fait jaillir des voix choquées, appelant à l'ouverture d'une enquête, surtout que les parties écroulées avaient été sujettes à une vaste opération de rénovation et de réhabilitation lors du mandat de l'ancien délégué provincial de la santé. Acclamant la reddition des comptes, des citoyens et activistes de la région exigent la poursuite des responsables pointant ainsi du doigt, l'ancien délégué provincial de la santé, sans pour autant dénigrer la responsabilité de la société soumissionnaire du marché. Une colère qui risque de s'attiser davantage auprès des acteurs de la société civile, et des citoyens qui affirment que le dernier appel d'offres concernant la rénovation du bloc opératoire et de la salle de réanimation remonte à moins de cinq ans. Une information controversée par l'actuel délégué provincial qui déclare lors d'un échange à un confrère que « le bâtiment hospitalier concerné par ces effondrements remonte 1986 » et affirme par la même occasion que le ministère de la Santé, conscient de l'état de l'hôpital, a chargé une commission à la suite de l'apparition auparavant de fissures dans les murs, en soulignant que les deux services sinistrés ont été évacués et fermés, à la demande du ministère de la santé. Cette déclaration fut réfutée du public au fond et à la forme, surtout que les photos et vidéos qui enregistrent ce sinistre montrent des équipements hospitaliers au milieu des décombres. Des observateurs ont indiqué qu'une plainte sera déposée auprès du procureur général de la cour d'appel de Rabat afin de déterminer les circonstances de cette tragédie qui aurait pu entraîner des conséquences très lourdes.
