Promotion. Les soucis de traduction rencontrés sur tous les sites de la CAN lors des conférences de presse peuvent aussi donner lieu à de belles histoires. A Durban, la très mauvaise qualité des traducteurs "officiels" a obligé les organisateurs à faire appel à un volontaire congolais. Celui-ci s'étant avéré particulièrement efficace, il a fini au bout de trois jours par troquer son tee-shirt de simple volontaire pour un costume-cravate plus en rapport avec ses nouvelles fonctions. Menace. Scène de tension à la conférence de presse de la Tunisie mardi, lorsque le responsable médias de la Confédération africaine (CAF) à Nelspruit a demandé à la presse de poser des questions sur le prochain match, et non le précédent. «On pose les questions qu'on veut», a lancé un journaliste tunisien, appuyé par ses confrères. «Vous voulez que j'appelle la police pour vous expulser?!», a alors rétorqué le responsable CAF, provoquant un tollé dans la salle. «Vous nous menacez!?», a répliqué le journaliste ulcéré. "Choukran, choukran" ("Merci" en arabe), a finalement glissé le responsable de la CAF pour détendre l'atmosphère. Prime. Chaque joueur du Ghana a reçu une prime de 35.000 dollars (290.000 dirhams) en raison de la qualification pour les quarts de finale. «S'ils ne s'étaient pas qualifiés, ils n'auraient rien obtenu», a précisé le manageur de la délégation des Black Stars, Emmanuel Kyeremeh. Radical. Rabah Saâdane, qui avait qualifié l'Algérie pour ses trois Coupes du monde (1982, 1986 et 2010) et l'avait emmenée en demi-finale de la CAN-2010, a fustigé son successeur Vahid Halilhodzic. L'élimination dès le premier tour des Fennecs serait «le résultat de la politique de l'entraîneur national en optant pour un changement radical de l'effectif algérien», a confié Saâdane à la presse algérienne. «C'est toujours bien d'apporter du sang neuf à une équipe, mais il faut le faire d'une manière intelligente et progressive», a estimé le technicien algérien qui déplore l'absence à la CAN-2013 de cadres tels que Belhadj, Matmour, Bougherra, Yahia ou Ziani, écartés par "Coach Vahid". Requins bleus. Le sélectionneur du Ghana Kwesi Appiah aurait préféré jouer son quart de finale contre une grosse équipe comme la Côte d'Ivoire plutô t que contre le "petit" Cap-Vert, "parce que le Cap-Vert n'aura rien à perdre samedi". «Ils vont jouer sans pression et ils sont très physiques, donc nous devons bien nous préparer», a ajouté Appiah. «Nous ne devons pas les sous-estimer», a prévenu le sélectionneur des Black Stars, estimant que la victoire des siens en match amical avant la CAN-2013 (1-0), n'avait "aucune importance".