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Echec
Publié dans Albayane le 10 - 03 - 2016

La sagesse ne semble pas être la qualité première de Ban Ki Moon. A quelques jours de la fin de sa mission en tant que secrétaire général de l'ONU, et à propos d'une tension artificielle qui dure depuis des dizaines d'années, M. Ban ne montre pas ses compétences de diplomate et ne respecte pas les responsabilités de sa fonction pour harmoniser les efforts des nations pour le maintien de la paix et la sécurité internationale. Au contraire, au lieu d'affirmer sa neutralité et de s'abstenir de vouloir définir l'orientation des négociations entre des éléments dissidents et l'Etat marocain, il s'incline devant Alger, partie prenante et agissante, et tient des propos inacceptables pour le peuple marocain.
Les propos tenus par le secrétaire général de l'ONU en territoire algérien montrent un parti-pris inacceptable dans le différend entre le Maroc et l'Algérie. Celui animé par l'adversité contre les droits inaliénables du peuple marocain à assurer son intégrité territoriale. Par cela, le Secrétaire général de l'ONU s'inscrit dans les basses manœuvres et la petitesse des réactions épidermiques au lieu de s'atteler à développer les recommandations du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale de l'ONU pour mettre fin à une situation qui n'a que trop durer et qui est le fait d'une volonté hégémonique de l'Algérie.
M. Ban est-il à ce point autiste qu'il ne soit pas au courant des développements du dossier du Sahara occidental marocain? Est-il à ce point dans la lune qu'il ne soit pas au fait des propositions marocaines reconnues comme sérieuses par de nombreuses internationales pour mettre fin au calvaire de nos compatriotes maintenues par la force dans les camps de la honte établis sur le territoire algérien. Sa vue s'est-elle embuée pour ne pas voir la réalité? M. Ban n'est-il pas sensible à cet effort du peuple marocain dans sa patience paisible et sereine à clore le dossier de l'intégrité de ses provinces sahariennes. Serait-il beaucoup plus soumis aux intérêts de ceux qui veulent que ce dossier soit maintenu dans l'impasse que de le voir résolu par le biais d'un accord auxquelles toutes les parties adhéreraient véritablement?
Par ce comportement, la bonne foi requise de la part d'un Secrétaire général des Nations Unies est malmenée par le personnage. L'action du Royaume du Maroc sur les nouveaux enjeux mondiaux gêne-t-elle à ce point pour que M. Ban s'engouffre dans les poches algériennes sans égards ni pour le peuple marocain ni pour les décisions des instances de l'organisation qu'il représente. Ban Ki Moon est-il lunatique pour ne pas se rendre compte qu'il est manipulé et poussé à prendre une initiative dont l'héritage conduirait à l'échec du Conseil de sécurité à permettre la résolution du conflit. Serait-il un fossoyeur de la paix et un adepte du terrorisme, de la contrebande qu'il ne se comporterait autrement!
Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies se doit d'être attentif à toutes les actions menées par le Maroc pour mettre fin à une situation héritée de la guerre froide et maintenue par les intentions prussiennes des héritiers de Feu Boumediene et des assassins de Feu Boudiaf. L'Algérie est directement responsable des obstacles qui ont jusqu'ici empêché les parties de se pencher correctement sur l'ensemble des questions qui sont en cause. Le Maroc «s'est inscrit dans une dynamique positive et constructive, en s'engageant à soumettre une initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara, dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale», tout en menant l'édification de son Etat national et démocratique, en modernisant ses institutions et ses infrastructures, en adoptant une régionalisation avancée pour l'administration de son territoire, en développant autant que cela lui est possible l'ensemble de ses provinces. Cet engagement solennel est pour le Maroc «la promesse d'un avenir meilleur pour les populations de la région, (qui) met fin à la séparation et à l'exil et favorise la réconciliation». Ban Ki Moon n'a pas le droit d'insulter l'histoire, il a l'obligation de construire avec nous l'avenir que nous voulons!


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