Omar Daoudi, Rachid Ennassiri, Zakaria Nebchi, de jeunes marocains enthousiastes, ont choisi de prouver leur amour et attachement à la culture amazighe à travers les nouvelles technologies. Les trois passionnés viennent de lancer un nouveau portail pour la promotion de l'art et de la culture amazighe, appelé Tiniẓri. Séduits par la diversité et la richesse de la culture amazighe, ces jeunes ont créé cette plateforme afin de donner plus de visibilité aux expériences artistiques et culturelles amazighes. «Nous avons créé essentiellement ce site web pour braquer la lumière sur l'art et la culture Amazighs par le biais de l'écrit et de l'audiovisuel», nous indique Rachid Ennassiri. En effet, ce projet ne date pas d'aujourd'hui. Une version d'essai entièrement fonctionnelle a été lancée il y a déjà deux ans. Dans ce cadre, les jeunes ont assuré les couvertures médiatiques du festival des roses en 2015 et 2016, le festival du tapis à Taznakht en 2015, le festival international du film Amazigh Issni n Ourgh à Agadir en 2016 et d'autres manifestations culturelles et artistiques. Les initiateurs du projet misent dans un premier temps sur le visuel, notamment le choix minutieux des images artistiques et des vidéos professionnelles. Selon Rachid Ennassiri, l'un des fondateurs du site, «l'objectif, à travers cette démarche artistique et visuelle professionnelle, était de présenter un nouveau visage de la culture amazighe, une belle image digne de cette culture ancestrale ancrée dans l'Histoire de notre pays». Le site dont le siège est à Agadir présente une offre diverse entre art, culture, littérature, patrimoine immatériel, produits de terroir, art culinaire ... et ce n'est pas tout ! Des émissions telles que «Tussna Nngh» qui signifie en langue française «Notre Culture» fera un zoom sur la toponymie amazighe en son et en image. D'une durée de deux minutes, chaque épisode plongera le navigateur dans un univers meublé d'informations sur l'art et la culture amazighs. Il y a une volonté forte de la part de l'équipe avec les moyens existants, de révéler des choses surprenantes qui mettront notre culture en valeur, conclut Rachid Ennassiri.
