Les destinations d'Agadir et de Marrakech ont pu tenter des visiteurs étrangers, depuis le début de l'année en cours. Selon l'observatoire du tourisme national, plus de 60% des flux ont rallier les deux cités, par rapport au reste de leurs homologues du royaume. Avec une augmentation respective de 7 et 9% de janvier à fin mai courant, les deux pôles du tourisme marocain affichent une santé avérée. On retiendra aussi l'effort déployé par les deux créneaux diversifiés, balnéaire et culturel, en vue de recouvrer au secteur, de plein fouet, ses lettres de noblesse. Plus de quatre millions de touristes ont donc jugé bon de faire le détour au Maroc, en cette période susmentionnée, enregistrant une hausse de 9% de visiteurs. Une augmentation tangible, quoi qu'encore loin de rivaliser avec ses semblables du bassin méditerranéen, notamment la Turquie, la Grèce…Les marchés émetteurs habituels, en particulier l'Italie (16٪), l'Allemagne (12٪), la France et la Hollande (8٪), le Royaume Uni (7٪) et l'Espagne (4٪). En termes de nuitées, on notera un relèvement de 7٪, durant les cinq mois écoulés. Les autres destinations marocaines, à savoir Fès, Rabat et Tanger ont également repris du tonus, dans cette dynamique nationale, avec, tour à tour, une amélioration de 17%, 8% et 7% des visiteurs. Ce qui donne à l'industrie touristiques un nouvel entrain, ponctué par une recette de plus de 27 milliards de dirhams pour moins de six mois et une augmentation de presque 15 %. Cette embellie explique bien, pour ce qui est des deux pôles essentiels qui totalisent plus de la moitié des destinations marocaines, toutes dimensions confondues, cette relance assez significative dont les retombées positives ne sauraient faillir. En effet, la destination qui connaît actuellement un certain sursaut plausible au niveau du relèvement de la capacité litière et de la qualité des services, est en passe de dépasser progressivement les périodes de vaches maigres. La restructuration de son instance fédératrice, en l'occurrence le conseil régional du tourisme, augure d'un avenir florissant. D'autant plus que les indicateurs d'un redressement salutaire sont désormais saillants. Pourvu que la même volonté d'aller de l'avant anime aussi bien les institutionnels que les professionnels pour un d plaine qui a constamment besoin de sérieux, de civisme et de savoir-faire.
