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Changements climatiques: Le warning de Symphos
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 21 - 05 - 2015

Lors de la 3ème édition du Symposium international sur l'innovation et la technologie dans l'industrie des phosphates, «Symphos», Sébastien Raoux le Prix Nobel 2007 de la paix, a tenu un discours des plus alarmants sur de la question. Détails.
Aujourd'hui, une espèce sur deux est en voie de disparition, les récoltes agricoles diminuent au même titre que les ressources en eau et plus d'un million de personnes vont devoir être repeuplées à l'horizon 2050 en réponses aux défis des changements climatiques. Ces constats et bien d'autres ont été relevés à Marrakech lors du symposium organisé par le Groupe OCP autour de l'innovation dans l'industrie des phosphates. «Il s'agit de la survie de population notamment dans les pays en voie de développement. Ceci est la question la plus importante que l'humanité doit résoudre au cours du 21 siècle», insiste Sébastien Raoux. Au bout de plus de 15 années d'expérience dans le domaine climatique, ce lauréat du Prix Nobel de la paix estime que les politiques ont les solutions à court terme pour ce problème, il faudrait cependant les mettre en œuvre et c'est là que réside l'aspect décisif de la COP21.
Depuis l'ère préindustrielle à aujourd'hui, la température de la planète aurait en effet grimpé de 0,85 degré. Un chiffre non négligeable selon Sébastien Raoux qui précise que l'énergie nécessaire pour réchauffer la terre d'un degré est juste énorme. «Les scientifiques s'accordent, avec 95% de certitude, que cette augmentation est due à l'activité humaine.
A noter aussi que l'année 2014 a été la plus chaude de tous les temps», précise-t-il. Comme conséquence à ce réchauffement, le monde assiste aujourd'hui à de plus en plus de catastrophes naturelles. «Si nous ne faisons rien, notre existence sera sérieusement menacée. Nous vivons une augmentation d'un mètre des niveaux des mers. Imaginez le volume de glace fondue et le niveau d'énergie nécessaire pour provoquer cette fonte.
A long terme, ceci pourra conduire à une inversion du sens de circulation des eaux dans les océans à cause du volume d'eaux douces qui n'est pas sans modifier la densité de ces océans. Les conséquences peuvent être énormes. Ceci s'est produit il y a 2,5 millions d'années pendant la période paléolithique. Nous devons agir pour ne pas en arriver là», s'alarme M. Raoux. Agir, c'est en principe l'ambition de pas moins de 195 pays qui seront représentés à Paris pour négocier donc un accord international pour le changement climatique à même de remplacer celui de Kyoto signé en 1997.
«Après 21 ans de négociations nous sommes supposés arriver à un accord international crédible et ambitieux pour limiter l'augmentation de température à 2 degrés. C'est le seuil reconnu mondialement et à partir duquel les changements climatiques deviennent dangereux». A rappeler qu'en 2009, une grande conférence de plus de 120 chefs d'Etat a eu lieu à Copenhague dans un même dessein de trouver un traité qui puisse remplacer celui de Kyoto qui devait aboutir à sa fin en 2012, ce dernier n'ayant aucun effet réel.
«C'était un échec monumental. Je ne suis pas très optimiste par rapport à la COP21 mais je dirais qu'il y a une plus grande prise de conscience aujourd'hui. La Chine et les Etats-Unis, pays non signataires du protocole de Kyoto, expriment cette fois-ci leur intention d'adhérer à cet accord», conclut Sébastien Raoux selon qui, les pays qu'ils soient développés ou en voie de développement, ils ont tous une responsabilité à assumer.


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