La ville de Marrakech, pôle touristique incontournable, a été transformée d'une ville exemplaire en termes d'hygiène à une ville où règnent les ordures, sous le mandat de Mohamed Larbi Belkaid, le maire de la ville appartenant au Parti de la justice et du développement, dont le conseil a échoué dans la gestion de ce secteur. Le manque de fermeté dans la prise de décisions vis-à-vis des trois sociétés chargées de la gestion de l'hygiène de la ville a transformé Marrakech en une poubelle à ciel ouvert. Ce cumul de mauvaise gestion a poussé Karim Qassi Lahlou, Wali de la région de Marrakech-Safi, à envoyer une correspondance réprimandant Mohamed Larbi Belcaid, chef du conseil communal de Marrakech. Lahlou, par sa correspondance, a attiré l'attention de Belcaid sur la situation grave de l'hygiène à Marrakech, qui s'est considérablement détériorée, indiquant que les déchets ménagers s'accumulent et que les poubelles sont en mauvais état. Il a également signalé que les entreprises de nettoyage ne lavaient les poubelles pas après les avoir vidées ce qui crée de mauvaises odeurs qui affectent les citoyens. La correspondance du gouverneur ne s'est pas arrêtée là, mais relevé que le conseil communal de la ville de Marrakech ne remplissait pas pleinement ses missions, en ne surveillant pas les entreprises gestionnaires secteur du nettoyage, et en n'appliquant pas les sanctions prévues dans le contrat de gestion déléguée. De leur côté, un certain nombre de citoyens de divers quartiers de la ville ocre ont dénoncé le maire de Belcaid, et ont protesté contre son laxisme dans l'application de la loi envers les entreprises chargées de gérer le secteur de l'hygiène urbaine, chose qui affecte désormais leur santé et celle de leurs enfants.