La crise engendrée par la pandémie a entraîné un vent de panique sur les marchés financiers en mars, rapporte l'économiste dans son édition du 5 juin. La Bourse de Casablanca a dévissé de 21% en mars dernier. L'effondrement des cours en mars a permis aux investisseurs de se positionner sur des valeurs vedettes à des prix très bas. Le rattrapage a été plus rapide dans les secteurs « mines » ou encore « immobilier » alors que ces derniers ne figurent pas parmi les mieux cotés dans le contexte actuel. Le Masi a effacé environ 30% des pertes enregistrées en mars contre plus de 65% pour les indices mondiaux, relève le quotidien. Ce rebond s'effectue sur des volumes plus faibles que lors de la baisse du marché. En moyenne 253 MDH ont été échangés quotidiennement en mars contre 134 MDH depuis début mai, rappelle l'économiste. C'est le signe que les investisseurs restent prudents. En outre, les indices MSCI ACWI et MSCI World regroupant les marchés développés et émergents ont déjà épongé plus de 65% des pertes.