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Banque mondiale : le Maroc appelé à une approche plus structurelle pour la relance post Covid-19
Publié dans EcoActu le 30 - 06 - 2021

Le Maroc se distingue comme étant un pays qui a su profiter de la crise du COVID-19 pour en faire une opportunité et lancer un ambitieux programme de réformes transformatrices, souligne le rapport de suivi de la Banque mondiale pour le printemps 2021.
Après ses premiers efforts pour atténuer les effets immédiats de la pandémie sur les ménages et les entreprises, le Maroc a lancé diverses politiques pour corriger des inégalités de longue date et surmonter certains obstacles structurels qui ont limité par le passé la performance de l'économie marocaine.
C'est ce qui ressort du rapport de suivi du Maroc de la Banque mondiale publié ce 29 juin, est que ce programme de réformes repose sur les piliers suivants : (i) la création d'un Fonds d'investissement stratégique (le Fonds Mohammed VI) pour soutenir le secteur privé ; (ii) la refonte du cadre de protection sociale pour dynamiser le capital humain ; (iii) la restructuration du vaste réseau d'entreprises publiques marocaines. En outre, le gouvernement a dévoilé les termes d'un nouveau modèle qui met l'accent sur le développement humain et l'équité entre les sexes, tout en redynamisant les efforts récents pour encourager l'entrepreneuriat privé et stimuler la compétitivité.
Si leur mise en œuvre est réussie, ces réformes pourraient déboucher sur une trajectoire de croissance plus forte et plus équitable.
Il existe différents canaux par lesquels les réformes décrites ci-dessus pourraient augmenter le potentiel de croissance de l'économie marocaine : (i) en augmentant la contestabilité du marché, en renforçant la concurrence et en rationalisant le rôle des entreprises publiques dans l'économie, un nombre croissant d'entreprises privées pourrait accéder aux marchés, croître et créer des emplois ; (ii) un secteur privé plus dynamique pourrait faire un meilleur usage du large stock de capital physique accumulé au cours des dernières décennies, augmentant ainsi les gains en termes de croissance des infrastructures existantes, dont la performance a été jusqu'à présent décevante ; (iii) l'accélération du rythme de formation du capital humain pourrait permettre à un plus grand nombre de citoyens marocains de réaliser leur potentiel de productivité, ce qui contribuerait à relever le niveau de vie et à accélérer la croissance économique.
Cependant, à plus court terme, la reprise économique pourrait être progressive et irrégulière. Bien que l'activité ait repris au second semestre, l'année 2020 s'est clôturée avec la plus grande récession économique jamais enregistrée. Nous prévoyons que la croissance du PIB réel rebondira à 4,6 pour cent en 2021, soutenue par la bonne performance du secteur agricole et par une reprise partielle des secteurs secondaire et tertiaire. Dans ce scénario de référence, le PIB réel ne reviendrait à son niveau d'avant la pandémie qu'en 2022 et la perte cumulative de production causée par la crise serait importante. De plus, la balance des risques à la baisse demeure prépondérante compte tenu de la propagation mondiale de nouveaux variants de coronavirus plus infectieux, des contraintes d'approvisionnement qui affectent la campagne de vaccination du Maroc et des vulnérabilités macro-financières déclenchées par la crise.
L'impact socio-économique important et inégal de la crise a été en partie atténué par les vastes programmes de transferts monétaires mis en place pendant la période du confinement. Au Maroc comme ailleurs, les catégories de la population les plus pauvres ont été plus exposées aux conséquences sanitaires et économiques de la pandémie. Par conséquent, l'incidence de la pauvreté a augmenté après plusieurs années de progrès social soutenu et ne devrait revenir aux niveaux d'avant la pandémie qu'en 2023. Une particularité du cas marocain est, cependant, que les mesures d'atténuation adoptées par les autorités ont réussi à amortir la réduction des revenus qu'une grande partie des ménages (formels et informels) les plus pauvres aurait autrement subi, évitant ainsi une augmentation beaucoup plus importante de la pauvreté.
Cependant, ces mesures ayant été de nature temporaire, une approche plus structurelle serait nécessaire pour garantir que les avantages de la reprise post-COVID soient plus uniformément répartis. Le Royaume a déjà annoncé une réforme en profondeur du système de protection sociale, y compris la généralisation de l'assurance maladie et des allocations familiales. Néanmoins, les défis à long terme qui caractérisent le marché du travail au Maroc doivent être relevés, à savoir sa capacité insuffisante pour créer de nouveaux emplois même lorsque l'économie est en croissance, une forte inactivité, en particulier parmi les jeunes et la population féminine, et l'insuffisante baisse des niveaux d'informalité.


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