À loccasion de lAïd El Kébir, toutes les familles marocaines se préparent à la fête. Elles aiguisent leurs couteaux, sapprovisionnent en charbon et en produits alimentaires. Toutefois, légoïsme de certains citoyens et, parfois, leur inconscience se répercutent dune manière négative sur leur santé ainsi que sur la qualité de lenvironnement. Malgré quelques campagnes de communications relatives aux précautions à prendre le jour de labattage du mouton, bon nombre de ménages prêtent peu dattention au côté sanitaire. La métropole économique souffre déjà dun grand problème dhygiène. Ce problème saccentue durant les jours qui précèdent lAïd Al-Adha et atteint son pic le jour même du sacrifice du mouton. À loccasion de lAïd, les garages des immeubles et des maisons se transforment en enclos pour bétail. Le résultat est que des déchets de toutes sortes saccumulent dans les rues de Casablanca. La grillade des «têtes» de moutons dans les rues de la capitale et le cumul des déchets jetés par terre transforment la ville en véritable dépotoir : déchets éparpillés, égouts bouchés et odeurs nauséabondes. Pour atténuer ce problème, les autorités casablancaises, en collaboration avec les sociétés de nettoyage, mettront à la disposition des Casablancais des sacs en plastique et des coffres supplémentaires. Ils seront distribués à lensemble des foyers. Cest une bonne initiative. Mais lessentiel qui reste à faire consiste à changer toute une mentalité.