L'Algérie a une fois de plus lancé les hostilités contre le Maroc en affirmant vouloir réévaluer sa relation avec le Royaume. Après une série de provocations que Rabat a ignorées, Alger a finalement trouvé le moyen de justifier ses attaques. L'histoire des relations entre l'Algérie et le Maroc a connu de nombreux hauts et bas, et cette histoire est témoin de la sournoiserie du voisin algérien envers le royaume qui lui a toujours tendu la main, notamment dans les guerres d'Amgala 1 et 2, initiée par l'Algérie, et gagnées par le Maroc. Rabat avait pourtant renoncé à prendre les territoires gagnés lors de ces deux guerres par considération pour son voisin. Malgré les nombreuses manifestations d'aide apportées par le Maroc à l'Algérie à travers les années, Alger ne semble pas être une amatrice du proverbe qui dit « ne mord pas la main qui te nourrit ». A maintes reprises, Alger a mordu cette main tendue, cette aide apportée par les différents Rois du royaume chérifien, dont la plus connue reste celle qui l'a aidée à être indépendante. Avec le temps, le Maroc a compris qu'il ne fallait pas attendre grand chose d'un régime de traitres qui s'efforce d'accuser son voisin des maux et des actions que lui entame. Feu Hassan II l'avait déjà dit dans l'une de ses plus célèbres citations: « Il ne faut pas perdre son temps à avancer des arguments de bonne foi face à des gens de mauvaise foi ». C'est encore une fois, le même scénario qui se répète avec les dirigeants algériens qui s'efforcent de manipuler l'opinion publique en accusant à tort et à travers des parties tierces de tous les malheurs qui frappent le pays pour éviter une fronde sociale qui s'est manifestée par le Hirak. L'institution militaire algérienne dont les portes paroles sont un gouvernement de civils qui jouent à la chaise musicale entre les différents portes feuilles, mais aussi toute personnalité, haut fonctionnaire cherchant à rester dans les bonnes grâces des militaires, ont depuis toujours cherché à se disculper de toute responsabilité dans les événements qui frappent le pays. Cette institution militaire qui gaspille les milliards de dollars engrangés par les hydrocarbures, légitime sa présence par un fait historique, celui qu'elle est l'héritière des soldats ayant combattu pour sortir le pays du colonialisme. Elle se rend également indispensable en justifiant sa présence par l'entretien de l'idée que l'Algérie est constamment sous la menace sécuritaire. Pourtant, le pays n'a jamais été la cible de quelque pays ni organisation depuis des décennies, et pour cause, il n'y a aucun enjeu ni intérêt en Algérie, si ce n'est qu'elle pourrait être un territoire de repli intéressant pour les organisations terroristes, mais cela encore une fois, n'est pas nouveau, puisque le pays abrite déjà une organisation terroriste mondialement connue, et qu'elle-même finance, le polisario. Face au Hirak qui couve en Algérie, et les séries de déconvenues qui ont frappé le pays pauvre milliardaire, ont révélé que les gouvernants ont dilapidé les deniers publics au lieu d'équiper les hôpitaux délabrés en oxygène qui manque cruellement en ces temps de coronavirus, mais également les feux de forêts qui ont frappé la Kabylie, qui ont révélé que le pays qui a l'un des plus gros budgets militaires d'Afrique n'a pas pensé à acheter de bombardiers et de Canadairs. C'est toujours cette armée qui s'attaque encore et toujours au Maroc, en lui lançant des piques, à chaque reprise, en tentant de provoquer la colère de Rabat, en vain. Ni les discours haineux du faux président algérien, Abdelmadjid Tebboune, envers le Roi du Maroc, ni ses agressions verbales faites au peuple marocain sur le Sahara, partie intégrante du Maroc et une ligne rouge pour tout Marocain qui se respecte, ni les campagnes de fake news propagées par les militaires, n'auront servi à grand chose. Aujourd'hui, après avoir été ébranlée par la réaction marocaine à ses provocations sur le Sahara marocain (lorsque la diplomatie marocaine a défendu en retour le droit du peuple Kabyle à l'autodétermination, ndlr), l'Algérie nous sert un nouveau plat d'hypocrisie et d'accusations mensongères. Au lendemain du déclenchement des feux dans cette même région qui a donné du fil à retordre aux dirigeants algériens pendant le Hirak par son insoumission, les ministres algériens ont rapidement indiqué que les causes feux étaient criminelles alors que le bon sens aurait indiqué d'attendre au moins quelques jours et de faire des recherches, ou au moins d'éteindre le feu, pour avancer de telles informations. Mais cela était surtout la marque de fabrique du commandement militaire algérien qui brille par son incompétence et par sa criminalité. Celui qui a volontairement mis le feu à la région de la Kabylie, de l'aveu même des habitants de la région qui ont vu des avions militaires survoler la zone la veille du déclenchement des incendies, un phénomène inhabituel. Celui qui, non seulement a mis le feu à la Kabylie, mais qui a préféré laisser bruler son pays pendant plusieurs jours, refusant l'aide du Maroc pour attendre celle européenne. Ce même commandement militaire qui a, semble-t-il, réussi à déterminer que l'origine des incendies était criminelle quelques heures à peine après leur déclenchement. Ce même commandement militaire, doté d'une intelligence incomparable, qui a accusé quelques jours plus tard, le Mouvement indépendantiste kabyle, le MAK, celui qui chéris ces terres plus que tout au monde et qui cherche à les délivrer du joug des militaires algériens, d'être derrière ces incendies. Et d'accuser le Maroc et Israël, de soutenir ce mouvement, et par défaut, d'être aussi coupables. « Les actes hostiles répétés du Maroc à l'égard de l'Algérie ont amené à reconsidérer les relations entre les deux pays et à intensifier la surveillance sécuritaire sur les frontières ouest », a indiqué le communiqué incendiaire de la présidence algérienne, quelques jours après que le Roi Mohammed VI, ait tendu la main vers Alger pour mettre à plat tous les sujets de tensions et de redémarrer les relations sur de meilleures bases. Cette main tendue du souverain qui a consacré la moitié de son discours du Trône à l'Algérie en comparant le Maroc et son voisin de jumeaux, a été donc perçue comme un « acte hostile ». Pourtant, le commandement algérien semble oublier que ce soit lui et ses sous-fifres qui ont répété leurs agressions envers le Maroc ces derniers mois. Faut-il rappeler les nombreuses interview données par le président algérien M. Tebboune à des médias étrangers dans lesquelles ils s'attaque frontalement au Roi Mohammed VI, et insulte le peuple Marocain sans vergogne, défend les séparatistes du polisario (qui veulent s'emparer du sud du Maroc avec l'aide d'Alger). N'est-ce pas le commandement algérien qui est allé ces derniers mois faire des démonstrations de force en menant des exercices militaires à balles réelles aux frontières avec le Maroc? N'est-ce pas ce même régime qui est allé déloger les petits agriculteurs marocains de Jerada à la frontière avec l'Algérie? Et n'est-ce pas la chaine de télévision du pouvoir, Echourouk tv qui a caricaturé le Roi du Maroc dans une de ses émissions, dans un acte vil dénoncé par les Algériens eux-mêmes? Enfin, n'est-ce pas ce même régime qui continue de financer une organisation terroriste contre le Maroc au su et au vu de la communauté internationale?