Hier, de sources bien informées, Medi1 annonçait que l'armée algérienne (ANP) avait abattu froidement jeudi, un enfant orpailleur, âgé de 14 ans (Abidati Ouled Ballal et blessé un autre jeune sahraoui (Falli Ouled Barka) issu des camps de Tindouf dans une carrière à l'Est du campement dit « Dakhla ». Cette tuerie délibérée avait suscité ainsi une vague de colère auprès des habitants de ces camps et les instances internationales chargées du respect des droits de l'Homme, rapportait encore le média. Mais ce n'est pas un acte isolé à Tindouf, ces barbaries qui prennent pour cible les jeunes Sahraouis sont « a way of life » dans les camps de Tindouf. La semaine passée, Hespress avait annoncé que la gendarmerie algérienne du même mode opératoire faisait deux victimes ayant osé braver la garde et les sentinelles militaires algériennes pour faire dans l'orpaillage de nuit. Les deux Sahraouis ayant essuyé les tirs nourris de l'ANP s'appelaient Lakbir Ould Mohamed Ould sid Ahmed Ould El Markhi et Ould Mohamed Fadel Ould Laman Ould Chghaybin de la tribu Sellam — Rguibat, tous deux faisaient partie des rangs du polisario et l'un d'entre eux résidait en Espagne. Aujourd'hui une agence sahraouie du réseau d'information du polisario (Equipemedia), reprise par l'agence de presse officielle algérienne APS, indiquait que « l'armée d'occupation marocaine a attaqué une voiture civile sahraouie avec un drone, tuant l'enfant sahraoui Elben Ould Ahmine, âgé de moins de 15 ans, et blessant grièvement le conducteur », déplaçant ainsi la scène de crime à Aguinit dans les territoires de la zone tampon. L'information a été reprise sans chercher à comprendre ni les tenants ni les aboutissants de l'affaire par des médias espagnols. Par contre, il n'est jamais fait état ni les uns ni par les autres de la chasse au « lièvre » à laquelle se livre à Tindouf, l'ANP. No comment sur l'accointance, seul le lecteur est juge.