La Fédération algérienne de football (FAF) a été officiellement déboutée par la FIFA pour son recours sur l'arbitrage de Bakary Gassama suite à sa non participation à la Coupe du monde 2022. Le courrier de l'institution sportive démontre que la FAF a induit tout le peuple algérien en erreur. Il n'y avait ni corruption, ni intervention du Maroc. La FIFA a officiellement répondu à la Fédération algérienne de Football à son recours accusant l'arbitre Bakary Gasama d'avoir mal arbitré le match et par conséquent d'avoir causé l'élimination de l'équipe d'Algérie qui ne disputera pas la Coupe du monde 2022 au Qatar. Pendant des semaines, l'opinion publique algérienne était retenue en haleine pour connaitre la réponse de la FIFA. La FAF a adressé ce courrier à la FIFA, appelant à rejouer le match, tout en sachant à l'avance que la fédération allait répondre par la négative, car ce sont les règles. Mais la FAF a laissé croire le peuple algérien qu'il y aurait une possibilité de jouer à nouveau cette rencontre. Les commentateurs sportifs, les connaisseurs du football et des règles de la FIFA ont dès le début annoncé la couleur en expliquant que les chances que le match soit rejoué étaient proches de zéro. Après avoir contribué à l'entretien de ce mensonge les médias algériens se sont finalement résolus à reconnaitre cette vérité. « Il était évident dès le début que le match n'allait pas être rejoué pour des erreurs d'arbitrage pour une raison pourtant simple : les lois de la FIFA ne le permettent pas et le recours ne pouvait déboucher au mieux que sur des sanctions contre l'arbitre », a écrit à ce propos le site TSA. Et d'ajouter qu'il fallait plutôt présenter des preuves tangibles de corruption pour prouver que supposément l'équipe d'Algérie a été lésée ou fait les frais d'un « complot » comme aiment à le dire tous les officiels algériens à toute occasion pour cibler le Maroc. D'ailleurs l'accusation de corruption de l'arbitre par le Maroc à travers le président la fédération marocaine, Fouzi Lakjaa, qui a été privilégiée pour expliquer l'élimination de l'Algérie de la compétition après sa défaite contre le Cameroun. Et les médias, les commentateurs sportifs et autres intervenants algériens ont inventé une accusation saugrenue pour accuser le Maroc. Ils ont avancé que serait l'humoriste Jamel Debbouze qui aurait joué le médiateur entre la Fédération royale de football et l'arbitre Gassama. « Il fait les beaux jours du Maroc. Le gars côtoie le Roi, il côtoie Lejkjaa (le président de la Fédération marocaine, ndlr). Il est influent, il vit à Paris. Gassama a des relations en France. Moi je ne suis pas spécialiste dans les questions d'arbitrage, mais on a beaucoup de preuves », a déclaré un journaliste algérien dans une émission de télévision. Le site algérien TSA est venu reconnaitre finalement et indirectement l'énormité de cette calomnie. « Un autre gros mensonge est venu se greffer sur les autres ces dernières semaines, à savoir que le dossier présenté par l'Algérie est +lourd+ », a écrit le site. « Avec les réponses de la FIFA, il s'avère que le dossier était vide et que le public algérien a été induit en erreur, par des agitateurs sur les réseaux sociaux, certains médias et la Fédération qui a agi plus sous la pression de la rue que par conviction », a ajouté la même source Et d'expliquer que de songer à aller au Tribunal arbitral du sport (TAS) sans arguments solides c'est prendre le risque d'essuyer une défaite supplémentaire. Car en Algérie, face à la colère du peuple, qui a pris encore plus d'ampleur face aux mensonges et accusations multiples infondées, les Algériens croient vraiment que leur équipe est victime d'une machination. La FAF est directement pointée du doigt cette fois que la FIFA a mis fin aux doutes. Les médias algériens de demandent pourquoi la FAF n'a partagé le contenu de la réponse que vendredi tard dans la nuit, et aussi pourquoi seuls quelques passages de la réponse ont été partagés et le reste a été dissimulé.