TGR: gouvernance financière un nouveau chapitre s'ouvre à Rabat

"Promouvoir la culture des finances publiques pour une action publique plus efficace", tel a été le thème de la conférence-débat organisée, ce samedi 27 avril à Rabat, en son siège par la Trésorerie générale du Royaume (TGR) et l'Association pour la fondation internationale de finances publiques (FONDAFIP) avec le soutien de la Revue française de finances publiques (RFFP).
Dans l'enceinte austère, mais prestigieuse de la Trésorerie Générale du Royaume à Rabat, s'est donc tenue ce matin une rencontre d'un genre particulier, qualifiée de mini-colloque par les érudits des finances publiques. Le thème de la journée, « Promouvoir la culture des finances publiques pour une action publique plus efficace », était aussi pragmatique qu'essentiel dans l'échiquier de la gouvernance économique marocaine.
© Mounir Mehimdate
L'allocution d'ouverture, portée par la voix du Trésorier du Royaume, Noureddine Bensouda, lea dressé le décor pour un débat d'envergure. Devant un parterre d'éminences françaises et marocaines (économistes, fiscalistes, chercheurs nationaux et internationaux, décideurs, chercheurs, éducateurs, parlementaires, gestionnaires...), il a plaidé pour une démocratisation des connaissances en matière de finances publiques. En effet, l'enjeu était de taille : armer les acteurs publics des outils nécessaires pour distinguer les subtilités souvent nébuleuses du secteur public de celles, plus tranchées, du secteur privé.
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Noureddine Bensouda n'a pas manqué de souligner les divergences entre les objectifs du secteur privé et ceux de la gestion publique, tout en appelant à une convergence nécessaire pour le bien-être des citoyens. Avec un ton qui trahissait une urgente nécessité, il a rappelé l'importance de la transparence, de l'équité des chances et de la redevabilité, des fondamentaux qui trouvent leur écho dans la Constitution du pays et dans la loi organique des finances.
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Dans une vision élargie, l'événement ne se contentait pas de discuter des intrications financières, mais visait également à forger un consensus autour d'une approche plus cohérente et harmonieuse de la finance publique. Il s'agissait d'une opportunité pour défaire les malentendus, dissiper les zones d'ombre et surtout, pour établir un dialogue ouvert sur des sujets d'actualité brûlants qui définiront l'avenir économique du Maroc. Le colloque, a été une plateforme de vulgarisation et d'appropriation de ces principes financiers si cruciaux pour la gestion publique.
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Ce mini-colloque s'est donc révélé être un carrefour essentiel où les gestionnaires ont été appelés à abandonner leurs « boîtes à outils » sectorielles pour adopter une vision plus globale et stratégique, nécessaire à une gestion optimale de la chose publique. Une analyse plus approfondie des implications de ce rassemblement reste à voir dans les jours à venir, alors que les participants retournent dans leurs sphères d'influence, porteurs de nouvelles perspectives sur la gestion des finances de la nation.
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Cela dit, au cœur de cet échange, où les esprits les plus aiguisés du domaine des finances publiques se sont réunis pour débattre de l'avenir fiscal du Maroc. C'est le Trésorier Général du Royaume, Noureddine Bensouda, qui a ouvert la scène, non seulement pour inaugurer la conférence, mais pour tracer les grandes lignes de la nécessité d'une approche rénovée des finances publiques.
Michel Bouvier, figure emblématique et érudite dans le domaine, Professeur à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Président de FONDAFIP, n'a pas seulement partagé son expertise, mais a également inspiré l'assemblée par son rapport introductif, soulignant la dimension cruciale de l'amélioration de la lisibilité et de la compréhension des budgets publics.
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Quant à Adib Benbrahim, expert-comptable, membre de la Commission des Finances et du Développement Économique à la Chambre des Représentants, il a pris la parole pour aborder la culture financière publique, insistant sur l'importance de l'appropriation des fondamentaux par tous les acteurs de la sphère publique. Raphaël Legendre, Rédacteur en chef adjoint à l'Opinion – Paris, a su, pour sa part, captiver l'audience avec son analyse acérée et ses réflexions sur la place de la culture financière dans le paysage médiatique contemporain, démontrant ainsi la portée des enjeux financiers bien au-delà des cercles académiques et gouvernementaux.
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L'importance de la formation académique et de la recherche scientifique a été soulignée par Jean-Marie Monnier, Professeur Émérite en économie publique, économie sociale à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Sa contribution a mis l'accent sur le rôle vital de l'éducation dans l'avancement de la culture des finances publiques. Abderrazak El Hiri, Professeur de Finances publiques et de politiques publiques, dans la foulée a apporté son éclairage sur la nécessité d'une approche interdisciplinaire pour répondre aux défis actuels et futurs dans la gestion des fonds publics.
En partenariat avec TGR-FONDAFIP, Abdelkrim Guiri, Expert auprès de la Trésorerie Générale du Royaume, a démontré comment une collaboration étroite entre les différentes institutions peut servir de catalyseur au renouveau de la culture financière.
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Le colloque, s'étendant sur une matinée riche en discussions et en échanges, a offert une plateforme unique où les préjugés et les malentendus qui entourent souvent les finances publiques ont été confrontés et décortiqués. Les interventions ont toutes convergé vers une même fin : clarifier, éduquer et engager pour une gouvernance plus transparente et plus efficace. On ne peut que s'en féliciter.