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Malgré la crise, le SIAM apaise les craintes et attire les visiteurs
Publié dans Hespress le 27 - 04 - 2024

La ville de Meknès vibre chaque année aux rythmes d'un rendez-vous annuel tant attendu par les habitants de la capitale ismaïlienne et par les Marocains de tous les coins du pays : le salon international de l'agriculture au Maroc (SIAM). Après des éditions qualifiées de « mal organisées » et « impactées par la pandémie du Covid-19 », selon les dires des adeptes, cette 16ème édition redonne au salon son éclat habituel.
Dès les premières heures du matin, une vague de visiteurs se dirige vers le site du Salon situé à la place Sahrij Souani, reflétant l'engouement croissant pour l'agriculture et l'intérêt porté aux innovations et aux tendances qui pourraient sauver ce secteur vital d'une crise implacable. Ce succès éclatant est confirmé par les visiteurs. Approché par Hespress FR, Ahmed nous a confirmé que « c'est une édition sans précédent où l'organisation atteint des sommets insoupçonnés, où la diversité et l'excellence se rencontrent pour offrir une expérience inoubliable à chaque visiteur ».
Le SIAM de cette année est un tableau sans égal, avec des pôles différents et diversifiés qui répondent aux moindres caprices des invités. Du pôle agricole au pôle ovin et bovin, « nous avons exploré les richesses de notre pays, celles qui sont souvent oubliées mais qui demeurent pourtant le pilier de notre identité », ajoute notre intervenant.
© Youssef Sodor
« Nous avons arpenté les allées de ce gigantesque salon, où chaque coin dévoile une facette unique de l'agriculture. Cette année, le SIAM s'est paré de nouvelles couleurs, avec l'émergence de l'agriculture intelligente grâce au pôle digital », commente avec fierté le visiteur d'Oujda.
Pourtant, au milieu de cette célébration, les défis qui persistent. La problématique de l'eau, au cœur des préoccupations, résonne avec une urgence particulière dans un contexte de crise qui traverse le Maroc. « Meknès, la ville chanceuse qui accueille cette messe agricole fait de son mieux pour minimiser les effets de la crise et pour témoigner de notre engagement envers notre agriculture », conclut notre interlocuteur.
Un intérêt partagé par Mehdi, un autre visiteur qui évoque l'avenir de l'agriculture à l'ère des innovations technologiques. « Nous sommes témoins d'une période de transformation sans précédent dans ce domaine, où la convergence de la technologie et de l'agriculture ouvre de nouvelles perspectives, mais soulève également des défis cruciaux », annonce Mehdi.
©Youssef Sodor
Dans une déclaration à Hespress FR, il assure que « les innovations technologiques dans la sphère agricole sont en effet porteuses d'un immense potentiel pour alléger les crises alimentaires qui menacent de plus en plus notre pays. En permettant une gestion plus efficace des ressources, une utilisation judicieuse des terres et une optimisation des rendements, ces technologies offrent des solutions concrètes aux défis pressants ».
En outre, ces progrès suscitent un vif intérêt parmi les investisseurs du monde entier. Ils reconnaissent que l'agriculture, loin d'être un secteur traditionnel, est en réalité un terrain fertile pour l'innovation et les rendements financiers attrayants. Développant son point de vue, Mehdi indique que « les fonds affluent vers les start-ups agritech et les entreprises établies qui repoussent les frontières de ce que nous pensions possible dans le domaine agricole. Cela crée un cercle vertueux où l'innovation est encouragée et soutenue par des investissements substantiels ».
©Souhail Rmidi
Cependant, une réalité surgit : « les prix exorbitants des technologies agricoles laissent de nombreux observateurs perplexes. Il est indéniable que ces innovations représentent un investissement significatif pour les agriculteurs, en particulier pour ceux qui opèrent dans des contextes économiques moins favorables. Les coûts élevés des équipements, des logiciels et des services associés peuvent sembler prohibitifs, mettant ainsi en péril l'accessibilité de ces technologies aux acteurs les plus vulnérables de notre société agricole », réitère notre intervenant.
Cette dichotomie entre les avantages potentiels des technologies agricoles et leur accessibilité financière soulève des questions essentielles sur l'équité et l'inclusion dans le développement agricole. Pour chaque visiteur, une visée différente mais ce qui les ressemble est la curiosité.
Selon Amine qui est un adepte de ce rendez-vous voit que cette édition a pu surmonter la crise de Covid-19, « il y a un an, nous nous sommes réunis dans des circonstances marquées l'épidémie de Covid-19. C'était une période où les événements les plus traditionnels étaient affectés. Les conditions sanitaires imposées par la pandémie ont incontestablement eu un impact sur l'expérience du SIAM ». Mais cette année, ajoute-t-il, « je peux affirmer avec confiance que le SIAM a su transcender les défis qui se dressaient sur son chemin ».
©Youssef Sodor
Pour lui, « ce qui rend cette année spéciale, c'est la résilience dont nous avons fait preuve en tant que communauté. Malgré les difficultés, nous avons continué à avancer, à nous soutenir mutuellement, à cultiver l'esprit de solidarité et d'innovation qui caractérise notre secteur agricole ».
En cette période de crise hydrique, « le SIAM incarne l'espoir, la détermination et la volonté de surmonter les obstacles. Il est le symbole de l'engagement indéfectible envers l'avenir de l'agriculture », conclut notre intervenant.
Ouvrant ses portes jusqu'au 28 avril sous le thème « Climat et agriculture : Pour des systèmes de production durables et résilients », le SIAM a connu la participation de près de 70 pays et de 1.500 exposants.
©Souhail Rmidi


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