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SIAM : Les drones promettent-ils une évasion de la crise hydrique ?
Publié dans Hespress le 25 - 04 - 2024

Traversant l'une des pires crises que les statistiques ont affichées, le Maroc mise sur les drones. Cette solution innovante qui peut alléger les effets néfastes de la sécheresse qui sévit sur le pays depuis plus de cinq ans. En marge de la 16ème édition du salon international de l'agriculture au Maroc (SIAM), tous les regards se dirigent sur cette innovation qualifiée de bouée de sauvetage.
Tant d'espoir pour une solution technologique ? Certains agriculteurs gardent le scepticisme y voyant qu'une autre manière de commercialisation et qu'une crise si grave ne peut guère être allégé par une seule et unique solution.
A cet effet, Hespress FR a approché Reda Arbaoui, directeur d'une entreprise spécialisée dans la vente des drones qui nous a fait part de l'incroyable potentiel des drones dans le secteur agricole. « Nous ne sommes pas simplement une entreprise de vente de drones. Notre expertise s'étend à la pulvérisation et à l'analyse par drones, des technologies qui révolutionnent l'agriculture moderne. Parmi nos produits phares, il y a ce drone de 40 litres. Imaginez-vous pouvoir traiter deux hectares en seulement 10 minutes ! Cela signifie qu'un seul drone peut couvrir jusqu'à 100 hectares par jour », nous explique notre intervenant.
© Souhail Rmidi
Cet outil exceptionnel permet aux agriculteurs de minimiser leurs intrants agricoles tout en augmentant considérablement le rendement de leurs parcelles. « Il est indéniable que l'utilisation des drones contribue à une agriculture plus efficace et durable », ajoute le jeune entrepreneur.
Fier de sa participation à un évènement d'envergure, Reda Arbaoui affirme que « le SIAM, une plateforme pour promouvoir la démocratisation des technologies de drones, un objectif que nous poursuivons avec passion depuis quatre ans, dans toutes les régions du Maroc ».
Au fil des années, « nous avons observé une évolution remarquable de l'attitude des agriculteurs envers les drones. Alors qu'auparavant une certaine réticence était palpable, aujourd'hui, nous constatons un véritable engouement et un dévouement croissant à l'adoption de ces technologies innovantes », nous relate l'entrepreneur engagé.
En ce sens, il réitère : « dans le contexte actuel de crise hydrique que traverse le Maroc, les drones offrent une lueur d'espoir. Ils peuvent économiser jusqu'à 80% d'eau lors des pulvérisations agricoles, une contribution significative à la préservation de nos ressources en eau précieuses ».
© Souhail Rmidi
Concernant les tarifs, élément décourageant auparavant, aujourd'hui, ce n'est plus le cas. « Nous avons fait en sorte de rendre nos solutions accessibles à tous. Nos tarifs sont désormais comparables à ceux de la pulvérisation par tracteur, éliminant ainsi cet obstacle financier », indique notre intervenant.
« Nous offrons également la possibilité aux agriculteurs de bénéficier des services de prestataires locaux qui disposent déjà de leur propre équipe au Maroc. Cette approche flexible permet à chaque agriculteur de tester l'efficacité des drones avant de prendre une décision d'achat », ajoute-t-il.
Egalement joint par Hespress FR, Yassine Qammous, directeur d'une entreprise spécialisée dans la vente des drones nous confirme la maturité croissante du secteur des drones agricoles. « Il est fascinant de comparer notre situation actuelle à celle des années précédentes, lorsque les précurseurs du secteur ont dû parcourir un long chemin pour établir la légitimité et l'efficacité des drones agricoles. Aujourd'hui, la demande est telle que les agriculteurs recherchent activement des fournisseurs de drones et s'interrogent sur les meilleures façons d'intégrer ces technologies innovantes dans leurs pratiques agricoles », se rappelle notre interlocuteur.
© Souhail Rmidi
Exposant les bienfaits de cette innovation, le spécialiste énumère : « les drones agricoles offrent de multiples avantages qui ne peuvent être négligés. Ils sont indispensables pour la nouvelle génération d'agriculteurs qui aspirent à travailler leurs terres avec un confort accru. Contrairement au conducteur de tracteur, le conducteur de drones n'est pas exposé aux phytosanitaires potentiellement dangereux, préservant ainsi sa santé physique ».
« L'utilisation de drones dans l'agriculture contribue également à réduire l'exode rural en permettant aux gens de rester et de travailler sur leurs terres. De plus, cela crée de nouveaux emplois et stimule l'économie locale », ajoute-t-il.
Par ailleurs, les drones peuvent être utilisés pour une variété de tâches agricoles essentielles, notamment la distribution de semences et de fertilisants, le traitement des maladies des plantes, et même pour effectuer des scans afin de détecter et de résoudre les problèmes potentiels dans les cultures.
© Souhail Rmidi
Mettant le doigt sur le talon d'Achille, la sécheresse, Yassine Qammous conclut : « dans le contexte actuel de crise hydrique, l'efficacité des drones est particulièrement remarquable. Alors qu'un tracteur consomme en moyenne 600 litres d'eau par hectare, les drones nécessitent seulement entre 40 et 100 litres, soit une réduction significative de l'utilisation de l'eau. En utilisant ces drones, nous parvenons à diviser par six la consommation d'eau, une avancée considérable pour la préservation des ressources en eau précieuses ».


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