Bonheur, enchantement, mais surtout attentisme et émotions. Ce sont les mots à travers lesquels les stars du 7e art ont décrit leur sentiment dans cette dernière journée du FIFM. Les films marocains ont marqué par leur force, leur histoire et leur subtilité Suivez La Vie éco sur Telegram C'est le dernier jour du Festival international du film de Marrakech qui s'est tenu du 24 novembre au 2 décembre. Les stars continuent à défiler sur le tapis rouge, dans cette salle des ambassadeurs au Palais des congrès. Mélita Toscan Du Plantier, conseillère du Président de la fondation du FIFM, a estimé que la programmation de cette édition est forte et que le jury est bien composé, sans que personne n'annule, contrairement à l'année précédente. Ils sont plusieurs à être ravis de découvrir le cinéma marocain et l'évolution qu'a connue ce festival depuis sa première édition en 2001. «Cette édition était très riche. Les films sont de haute qualité, de même que les séances de discussion avec les professionnels du cinéma» a souligné Badia Senhaji, actrice. Pour Saïd Bey : «Le festival a fait beaucoup de chemin et la qualité continue à se développer de jour en jour». La plupart des invités, qu'ils soient membres du jury, acteurs, ou autres ont félicité les résultats du programme des ateliers de l'Atlas. Rappelons que parmi les 14 films en compétition, trois ont bénéficié de l'aide de ce programme, dont deux marocains, soit, Les Meutes de Kamal Lazraq et La mère de tous les mensonges d'Asmae El Moudir. D'ailleurs, ces deux derniers ont marqué l'actrice Asmaa El Khamlichi : «Celui qui m'a touché dans mon âme est celui d'Asmae El Moudir. Je parie qu'elle gagnera un prix ce soir. Le film de Kamal Lazraq m'a également émue par sa subtilité. C'est dur, touchant et humain à la fois ». Mélita ajoute : « On croise les doigts pour qu'un des films marocains remporte l'Etoile d'or. Cela serait un moment magique». Vingt ans de cinéma, de projections et de prix décernés. «C'est une grand histoire pour un Festival. Il a su créer des liens de confiance et de fidélité entre cinéastes et acteurs. Et c'est l'occasion de faire le point sur le passé, mais aussi, regarder vers l'avenir» a souligné Remi Bonhomme, directeur artistique du FIFM.