■ Un arbitre tacle un joueur puis l'exclut L'arbitre du match Nantes-Paris SG, Tony Chapron, est devenu la vedette de la rencontre après avoir tenté de tacler un joueur qui l'avait fait trébucher, avant de l'exclure une fois relevé. Sur une contre-attaque parisienne, dans les dernières secondes du match, M. Chapron courait vers le but nantais quand sa course a croisé celle du stoppeur Diego Carlos qui l'a involontairement fait tomber. L'arbitre a alors volontairement tendu la jambe vers le Brésilien qui passait à côté de lui pour le faire tomber également. S'en est suivi un échange bref au terme duquel l'arbitre a sorti un deuxième carton jaune contre le défenseur entraînant son exclusion. Il «m'a dit qu'il n'avait jamais voulu donner un coup au joueur, qu'il s'était senti poussé dans le dos. Pour lui, il n'est pas tombé tout seul», a raconté le président de Nantes Waldemar Kita, quelques minutes après un échange avec le corps arbitral, qu'il a qualifié de «très courtois, très calme». M. Chapron a assuré à M. Kita ne pas avoir volontairement essayé de faire tomber Diego Carlos, une version que les images de télévision contredisent sans ambiguïté. «Il dit qu'il a glissé, mais je sais qu'il (l'arbitre) lui a mis un coup (à Diego Carlos). Je sais que c'est très difficile d'arbitrer, mais il faut qu'il se remette en question de temps en temps parce que nous, on fait ça, on prend dix matches» de suspension, avait réagi le milieu de terrain nantais Valentin Rongier, au micro de Canal+. «Il m'a dit qu'il allait revoir l'action et que si ce n'était pas ça, il ferait enlever le carton», a également ajouté M. Kita. ■ Il vit dans un château de sable depuis 22 ans! Depuis 22 ans, Marcio Mizael Matolias vit dans un château de sable sur la plage de Rio de Janeiro. Dans ce quartier chic de Barra da Tijuca, dans la zone ouest de Rio, les riverains et amis de Marcio l'appellent «le roi». Il en joue pour attirer les curieux et se prête volontiers à des séances photos en s'asseyant avec un sceptre dans le trône qu'il a installé devant son château sur la plage. Ce Carioca blagueur qui va fêter ses 44 ans assure qu'il ne pourrait pas vivre autrement. «J'ai grandi dans la baie de Guanabara (près de Rio, ndlr), j'ai toujours vécu à la plage. Les gens paient des loyers exorbitants pour habiter en face de la mer, moi je n'ai pas de factures et ici j'ai la belle vie», dit-il en montrant l'immense plage de sable fin et les deux belles petites îles à l'horizon. Sa demeure, grandiose vue de l'extérieur, se limite à l'intérieur à un espace d'environ 3 mètres carrés. Marcio, célibataire et sans enfant, y a entassé des dizaines de livres et quelques clubs de golf, ses passions avec la pêche. Son lit? Un sac de couchage posé par terre. Sa salle de bain? Le poste de pompiers situé à une trentaine de mètres qui dispose de toilettes et douche pour moins d'un euro. Marcio considère qu'il a tout ce qu'il faut. Son seul vrai problème, c'est la chaleur étouffante. «Le sable retient toute la chaleur, alors parfois la nuit je n'arrive pas dormir ici, je vais passer la nuit chez un ami, mais je préfère ici même si je dois m'allonger dehors au bord de la mer».