Sahara : Un drone des FAR bombarde des véhicules du Polisario    Allemagne : Deutsche Welle irrite le Polisario sur ses liens avec le régime Al-Assad    Coupe du Monde U-20 : Le Maroc sera face au Brésil, le Mexique et l'Espagne dans le Groupe C    Mauritania desmiente cualquier «ocupación» por parte de Marruecos de una parte de su territorio.    Sahara : Dron de las FAR ataca al Polisario cerca de Mijek    Alemania: Deutsche Welle irrita al Polisario por sus vínculos con el régimen de Al-Assad    Quatre protocoles signés entre le Maroc et l'Espagne pour 500 MDH d'investissements    Le Mauritanien Sidi Ould Tah, nouveau président de la BAD    L'Administration des Douanes va intégrer l'IA dans la gestion des risques    Aeolon s'apprête à lancer la production de pales d'éoliennes à Nador    Depuis Rabat... L'Egypte réaffirme son soutien aux principes de souveraineté et d'intégrité territoriale : un message stratégique à double portée, dans son contenu et son timing    SM le Roi adresse un message de condoléances aux membres de la famille de l'artiste feue Naïma Bouhmala    Gel d'avoirs : la France prépare une riposte musclée contre des officiels algériens    Réforme judiciaire : Baitas détaille les avancées de l'Exécutif    Le Maroc se retire de la Coupe COSAFA 2025    Lekjaa : la CdM 2030, un levier de coopération entre les deux rives de la Méditerranée    Des slogans creux et des intentions hostiles : le régime algérien se contredit et sape la stabilité régionale    Légère baisse des prix à la production industrielle au Maroc en avril 2025, avec des variations sectorielles    Glovo à nouveau sous les radars du Conseil de la Concurrence    Vague de chaleur jeudi et vendredi dans plusieurs provinces du Royaume    Plus de 495 000 candidats passent les examens du baccalauréat dans un climat de mobilisation générale    Al Hoceima : un individu interpellé pour divulgation des réponses des épreuves du bac    Décès de Naïma Bouhmala : le Roi déplore la perte d'une icône de l'écran marocain    L'actrice Naïma Bouhmala tire sa révérence    Commerce extérieur : les phosphates en tête des produits exportés en 2025    Xlinks suspend temporairement la procédure d'autorisation pour le projet énergétique Maroc–Royaume-Uni    Le Caire réaffirme à Rabat son attachement à la souveraineté des Etats et à l'intégrité de leurs territoires    Casablanca : La FRMF suspend l'adjoint au maire pour trucage de matchs    Notification de griefs à Glovo pour pratiques anticoncurrentielles présumées    EasyJet contraint d'interrompre un vol Londres–Marrakech après de graves troubles causés par un groupe de passagers britanniques    La justice américaine suspend les droits de douanes imposés par Trump    Yémen : le chef des Houthis attaque le Maroc pour la présence d'Israël à l'African Lion    France : A Paris, «le couscous du partage» crée les liens avec les passants    La Chine ouvre ses portes aux citoyens du Golfe sans visa à partir de juin prochain    Semaine économique de Sao Tomé-et-Principe : dialogue accru avec les opérateurs marocains    Cinq nouveaux membres accueillis au sein de l'Académie du Royaume du Maroc    C24/Sahara: La Côte d'Ivoire réitère son « plein appui » à l'initiative marocaine d'autonomie    Cristiano Ronaldo au Wydad ? Une rumeur en or du rêve sportif et du soft power marocain    Tanger, future vitrine africaine de la Formule 1 ?    [Vidéo] Moscou : Abdellatif Hammouchi à la 13e réunion des chefs de sécurité    Droit à mourir : un débat qui divise la société française    Condamnation d'Idriss Radi et de son frère à la prison... Un tournant décisif dans la lutte contre la corruption dans la plaine du Gharb    Tbourida 2025 : Revirements spectaculaires à Dar Es Salam, Benkhadda et Zouraizae en tête    France : Zineb Mekouar remporte le prix Folire 2025 pour son roman «Souviens-toi des abeilles»    Chine : Plus de 2,2 millions de visiteurs au Salon international des industries culturelles de Shenzhen    Liga: Lamine Yamal prolonge au Barça jusqu'en 2031    Adieu Naïma Bouhmala... Disparition d'une grande figure du théâtre et de la scène marocaine    Décès de l'actrice marocaine Naïma Bouhmala    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Privé et public font la guerre à la contrefaçon
Publié dans Les ECO le 25 - 05 - 2011

«La création est la base de tout progrès. La protection de cette création devient de ce fait un devoir pour garantir notre développement. La manifestation d'aujourd'hui témoigne de la forte volonté des secteurs privé et public d'œuvrer ensemble, afin de lutter efficacement contre le piratage et la contrefaçon», soulignait Ahmed Réda Chami, ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelle technologies, dans son discours d'ouverture de la journée de «La propriété intellectuelle». L'évènement a en effet été organisé, le 23 mai, par l'Office marocain pour la propriété Industrielle et commerciale, le Bureau marocain des droits d'auteur, le Comité national pour la propriété industrielle et anti-contrefaçon, l'Association marocaine pour la lutte contre le piratage et le BSA (Business Software Alliance). En réalité, depuis que le Maroc s'est engagé dans ce combat contre la contrefaçon au début des années 2000, c'est la première fois qu'on assiste à une solidarité entre les secteurs privé et public, qui œuvrent côte à côte pour faire face à ce fléau. En effet, cette journée a constitué, pour les secteurs public et privé, ainsi que pour la société civile, une occasion pour réfléchir ensemble, renforcer les débats, et étayer les plateformes d'une coopération efficiente, dans l'objectif ultime de faire avancer la lutte contre le piratage et la contrefaçon. Par ailleurs, lors de cette manifestation, deux accords ont été signés entre l'OMPIC et la Chambre de commerce internationale du Maroc, et entre l'OMPIC et le Groupement des annonceurs du Maroc.
La loi sur la propriété industrielle ne suffit plus ?
Au Maroc, l'apport de l'activité informelle est estimé de l'ordre de 40% du PIB national. Pour remédier à ce fléau, l'Etat a mené plusieurs actions, qui ont été traduites par la mise en vigueur de la loi de la propriété industrielle en 2004, et la signature des accords avec les neuf pays membres de l'ACTA (Accord commercial anti-contrefaçon). Ces actions ont été entamées, surtout pour protéger le secteur de l'audiovisuel. Ce qui est paradoxal, c'est que ce phénomène a dépassé ce secteur pour s'attaquer à d'autres qui, jusqu'ici, étaient épargnés. À titre d'exemple, dans le domaine automobile, les pièces contrefaites sont estimées à près de 30% du marché national. Le domaine informatique, quant à lui, a enregistré des taux considérables au niveau du piratage de logiciels. La valeur commerciale des logiciels dépourvus de licence au Maroc a atteint près de 675 millions de dirhams. Ainsi, 65% des logiciels déployés au Maroc sont piratés, selon une étude réalisée par BSA en 2010. Selon Adil Maliki, directeur général de l'OMPIC, cette situation est due essentiellement, «à la culture de la récrimination qu'adoptent les entreprises marocaines au moment où elles sont appelées à accomplir leur rôle en tant qu'acteur économique afin d'accompagner les efforts de l'Etat», s'alarme-t-il. Du côté des représentants des secteurs d'activité touchés par ce fléau, on estime que c'est l'application de la loi qui fait défaut. «En termes de loi et de procédures, tout a été mis en place pour protéger les droits de la propriété intellectuelle. Maintenant, le problème se pose au niveau de la bonne application de cette loi», soutient Imane Alaoui, directrice de la propriété industrielle à Microsoft Maroc. C'est un avis que ne partage pas Pascal Houdayer, general manager North West Africa de P&G. Ce dernier estime que l'Etat a fait son maximum, en mettant en place un outil législatif qui protège la propriété industrielle. «Actuellement, ce sont les entreprises qui doivent faire leur travail d'un point de vue du développement humain. Cela ne peut pas se faire si ces dernières n'assurent pas des prix abordables, pour dissuader les consommateurs d'aller vers les produits de contrefaçon», conclut-il.
Microsoft Maroc...anti-piratage
Le taux de piratage des logiciels au Maroc est estimé à 65% au titre de l'année 2010, en baisse de 1% par rapport à l'année précédente. En effet, en 2010, ce fléau a coûté à l'industrie informatique au Maroc une perte de 675 millions de dirhams. Selon Imane Alaoui, directeur de la propriété industrielle à Microsoft Maroc, «notre pays reste assez impacté en comparaison avec les pays du Moyen-Orient et de Afrique qui ont un taux moyen de piratage de 30%. Afin de préserver son activité au Maroc, «Microsoft Maroc dédie près de 10% de son chiffre d'affaires annuel, pour financer sa stratégie de lutte contre le piratage et la contrefaçon, et encourager le consommateur à acheter des produits originaux», ajoute la responsable. La stratégie de Microsoft dans sa globalité est basée sur trois axes principaux : la sensibilisation, l'engineering et l'associatif. Au niveau de la sensibilisation, Microsoft organise des compagnes de prévention en coordination avec les associations et les pouvoirs publics. Le but de ces compagnes est «d'éduquer notre réseaux de distributions et nos partenaires sur l'importance de la vente des produits non piratés mais aussi pour sensibiliser le grand public au danger que représente le piratage pour l'économie nationale», développe la représentante de Microsoft. Deuxième axe de la stratégie de Microsoft c'est l''engineering. Dans ce cadre l'entreprise mène des actions de recherche et développement continu afin de rendre ces produits difficiles à reproduire par les pirates. Enfin, l'entreprise mène des actions associatives en coordination avec secteur public pour appliquer et renforcer la loi. Car selon Imane Alaoui, «d'une manière générale, quant un pays montre des défaillances au niveau de l'application de la loi, cela décourage les investisseurs à développer d'autres activités où de s'investir dans des centres de recherche et de développement».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.