L'Institut du monde arabe, à Paris, met jusqu'au 1er mars, le Maroc contemporain sous les feux de la rampe. Dans ce cadre, l'Agence de l'Oriental lance l'exposition «Entre nous, l'Oriental marocain», un concept dédié à la promotion du patrimoine immatériel de la région : ses artistes et leurs créations en particulier. «Le Maroc contemporain», exposition-évènement présenté à l'IMA, apparaît comme le complément naturel de la manifestation : «Le Maroc médiéval», tenue au Musée du Louvre. Pour l'Agence de l'Oriental, l'hommage rendu à la création contemporaine marocaine justifie amplement un effort spécifique dédié à la région de l'Oriental, grande terre de création artistique. Avec le soutien de l'IMA, l'Oriental présentera l'exposition «Entre nous, l'Oriental marocain». Sur plus de 300 m2, les visiteurs viendront à la rencontre des œuvres d'une quinzaine d'artistes de la région : une célébration des créateurs de la région qui mobilisera toute la technicité de l'institut, l'espace physique et sonore et ses moyens d'information. L'exposition-évènement : «Le Maroc contemporain», est un succès exceptionnel pour l'IMA et pour le royaume. Devant l'afflux de visiteurs (40.000 déjà, avec des pointes à 1.400 visiteurs/jour), l'IMA prolonge la manifestation d'abord prévue jusqu'au 25 janvier 2015 : elle s'achèvera finalement le 1er mars 2015. «Entre nous, l'Oriental marocain» profitera de cet engouement durant tout le week-end qui suivra son vernissage les 9 et 10 janvier prochains. Toutes les nationalités fréquentent l'IMA, notamment les décideurs et amateurs d'arts : une cible de communication privilégiée pour l'Agence de l'Oriental.Les créations sont une expression privilégiée du patrimoine immatériel régional, via le travail des artistes de l'Oriental marocain. À l'heure où la région mobilise tous les facteurs de son attractivité, il est avéré depuis longtemps qu'une terre d'accueil des investisseurs et des touristes est d'abord un cadre séduisant doté d'une image forte à dimension civilisationnelle. L'Agence de l'Oriental s'applique donc à installer l'image d'une région riche, à découvrir et investir à l'aube de la régionalisation avancée. 8 artistes plasticiens (Asmae Ouriachi, Dalila Alaoui, Sandra Ancelot, Amal Salmi, Toufik, Hamid Ouarraoui, El Yazid Kerbach et Abdelkrim Doumar, 3 poètes (Meghiouss Rabia, Sameh Derouich, Ali Massou) et 2 interprètes du répertoire judéo-andalou (Françoise Atlan, Ahmed El Fakhir) représentent la région à Paris. De l'huile sur toile à l'installation, de la photo à la vidéo, les plasticiens afficheront leur diversité. À noter la diffusion à cette occasion du premier recueil des artistes plasticiens de l'Oriental marocain, un catalogue commenté retraçant un siècle d'histoire des arts contemporains dans la région à partir de la première Ecole des beaux-arts du royaume, créée à Oujda dès 1913. La masterclass de Sail L'Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l'Homme (ARMCDH) organise la troisième édition de la masterclass Cinéma et droits de l'Homme du 12 au 17 janvier. À l'honneur, cette année, Noureddine Saïl. Appuyée par l'European Endowment for Democracy (EED), la masterclass a pour objectif de susciter des vocations artistiques auprès des étudiants. L'ARMCDH organise des masterclass de cinéma trimestrielles au sein des facultés, des écoles publiques ou privées et des lycées. Cette 3ème édition est co-organisée avec l'Institut supérieur du cinéma et de l'audiovisuel (ISCA-Rabat). Elle se tiendra du 12 au 17 janvier, selon le programme suivant : les projections du 12 au 16 janvier se tiendront à 17h à l'ISCA. La masterclass de Noureddine Saïl se tiendra le 17 janvier à 10h30, à la salle du Cinéma 7e Art, toujours à Rabat. La masterclass abordera la question des droits humains dans le cinéma marocain, notamment sur la base des films programmés du 12 au 16 janvier, sélectionnés par Noureddine Saïl. Né à Tanger en 1948, il a fondé en 1973 la Fédération nationale des ciné-clubs du Maroc. Il y est resté président jusqu'en 1983. Il a également enseigné la philosophie jusqu'en 1984. Saïl est aussi connu pour avoir été critique de cinéma dans la presse écrite, puis à la radio et à la télévision. Il a par ailleurs été directeur des programmes de la Télévision marocaine (TVM) entre 1984 et 1986. Par la suite, il devient directeur des programmes de Canal+ Horizon entre 1990 et 2000. Il est DG de 2M, entre avril 2000 et septembre 2003, avant de s'occuper de la direction du CCM jusqu'en 2014. Noureddine Saïl est directeur du Festival international du film de Marrakech (FIFM) et a contribué à plusieurs films en tant que scénariste: Le Grand voyage (1981), Badis (1988) et Lalla Hobby (1996). Il a également participé à plusieurs courts-métrages, notamment Black Screen et Regards d'Afrique.