Le Maroc vient de lancer la deuxième phase du programme «gestion et élimination sécurisée des Polychlorobiphényles (PCB)», avec l'appui financier du Fonds pour l'environnement mondial et à l'assistance technique de l'ONUDI. Après la réussite de la première phase du programme «gestion et élimination sécurisée des Polychlorobiphényles» (PCB) réalisée entre 2010 et 2017, le Maroc vient de lancer la deuxième phase grâce au nouvel appui financier de la part du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et à l'assistance technique de l'ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le développement industriel) en tant qu'agence d'exécution. «Cette 2e phase permettra de garantir la pérennité du fonctionnement de la filière PCB par le renforcement de nos capacités nationales en matière de gestion sécurisée des PCB et l'instauration du cadre réglementaire régissant ce domaine. Ceci permettra à notre pays de se conformer intégralement aux dispositions de la convention de Stockholm relative aux PCB», a précisé Nezha El Ouafi, la Secrétaire d'Etat chargée du développement durable. À noter que la gestion durable des PCB contribuera à la création d'opportunités d'emplois verts directs et indirects permettant de générer des revenus à un certain nombre de familles marocaines et aussi à l'amélioration du cadre de vie des citoyens tout en éliminant les impacts sanitaires éventuels liés à la mauvaise gestion de ces produits chimiques. Par ailleurs, la plateforme pourrait être mise à la disposition des pays africains et contribuera au transfert de technologies et de savoir-faire dans le cadre de la coopération Sud-Sud en matière de lutte contre les PCB. Néanmoins, «la réussite de cette deuxième phase dépend en grande partie de l'implication de tous nos partenaires concernés par cette problématique dont je suis sûr qu'elle sera effective à en juger par leur engagement lors de la première phase», a poursuivi la ministre. D'ailleurs la gestion et l'élimination écologiquement rationnelle des PCB est l'un des axes prioritaires du Plan national de mise en œuvre (PNM) qui expose la politique nationale en matière de polluants organiques persistants (POPs) et présente les principales actions à réaliser dans ce domaine. Pour rappel, le Maroc a ratifié la majorité des conventions internationales relatives à la protection de l'environnement. Parmi ces conventions, celle de Stockholm qui porte sur les POPs. C'est pour se conformer aux dispositions de cette convention que le Maroc a procédé à l'élaboration de son PNM.
