En voici une occasion pour rire de bon cœur! Du pur Romanoff à la sauce française bien relevée. Après 1.500 représentations de “Mon colocataire est une garce" et 250.000 spectateurs, le public marocain pourra enfin découvrir, le 25 janvier, le deuxième acte des aventures hilarantes d'Hubert Chataigneau. Le héros revient dans «Ma colocataire est encore une garce» pour partager un quotidien plein de quiproquos partagé avec une blonde pas très clean et son escroc de fiancé. Derrière, on trouve une Anne Romanoff, pluridisciplinaire, se frottant pour la première fois à la mise en scène... avec beaucoup de succès toutefois. Une recette qui marche ! Convertie à la réalisation, l'humoriste française dévoile une autre facette de son talent. S'essayant à l'exercice laborieux de la mise en scène théâtrale, elle est rattrapée par son passé de «sketcheuse» en série. «Ma colocataire est encore une garce» se présente sous forme d'une succession de tableaux aussi hilarants les uns que les autres. Les situations se multiplient pour révéler des personnages drôles et bien roublards. Quand Hubert, le provençal naïf, vient récupérer son héritage qui n'est autre qu'un petit appartement à Paris, il y fait la rencontre de la locataire actuelle, Sasha. La jeune femme sexy et pas du tout nette, n'a pas l'air de vouloir partir de sitôt. Bien installée avec son Luigi, abruti et narcissique à volonté, elle va le faire passer pour son frère. Hubert est dans de «sales draps», avec ce casting de choix devant lequel il ne sait pas où donner de la tête. Entre le décolleté vertigineux de sa «garce de colocataire» et ses manœuvres louches de trafiquante de cartes bancaires, le pauvre homme n'est pas des mieux lotis. Les galères commencent alors pour lui. De mauvaises surprises en déboires, Hubert n'est pas au bout de ses mésaventures. Humour à la française Texte de Michel Delgado, Nelly Marre et Fabrice Blind, la pièce est portée par ce dernier en plus de Marie Pape ou Virginie Franck et Sir John. Dirigés par la Romanoff, les comédiens ont séduit plus de 25.000 spectateurs à travers la France. Et c'est au tour du public marocain de s'essayer à nouveau à l'humour purement français bien apprécié chez nous. Le spectacle ne s'éloigne pas des ingrédients d'un théâtre volontairement populaire. Il croque, avec voracité et sans état d'âme, dans la chair d'une société débordante de contradictions. Dans le trio classique du gentil gars crédule, le mec franchement méchant et la jolie blonde ravageuse, le public y trouvera de quoi rire... gentiment, grâce notamment aux dialogues croustillants. Une comédie tout en fraîcheur, pleine de rebondissements et aux répliques désopilantes de drôlerie.