Le centre de compétence changement climatique (4C Maroc) a organisé, mardi 20 septembre à Rabat, une rencontre d'échange entre le Middle East Regional Cooperation (programme de l'agence américaine de coopération USAID) et les représentants des institutions marocaines concernées par la coopération et la recherche scientifique (universités, IRESEN, Mascir et autres centres et laboratoires de recherche). L'objectif était de mettre en relation des réseaux de chercheurs et universitaires et de montrer les opportunités de coopération dans le domaine de la recherche scientifique particulièrement dans les secteurs de développement durable. Du pain bénit pour les chercheurs Une centaine de chercheurs affiliés à une dizaine d'universités marocaines publiques et privées ont pris part à cette rencontre. « Avec l'appui du Centre 4C Maroc, notamment à travers le projet du programme des Nations Unies pour le développement PNUD/4C Maroc, trois masters nationaux ont été mis en place dans trois universités marocaines afin de permettre aux jeunes, marocains et africains, désireux de s'investir dans le domaine du changement climatique, de recevoir une formation complète et de haut niveau dans ce domaine », a déclaré Rajae Chafil. La directrice générale du 4C Maroc a rappelé les actions de renforcement des capacités déployés par ce Centre. De son côté, la coordinatrice du MERC, Anne Dare, a insisté sur la disponibilité du MERC à accompagner les projets de recherche marocains et incluant des parties prenantes israéliennes, mais aussi less autres pays couverts par le MERC comme la Jordanie. Projets ciblés Adossé à l'USAID, le programme MERC promeut la coopération entre les pays Arabes et Israël en matière de recherche scientifique, de développement technologique et de renforcement des capacités. L'action du MERC est orientée vers les sujets de recherche et de technologie d'importance régionale pour le développement durable du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA). Anne Dare a invité à cette occasion les chercheurs marocains à soumettre des demandes de financement de leurs projets de recherche, notamment en relation avec le développement durable. Sur les critères de sélection des projets elle ajoute que la priorité sera donnée aux projets caractérisés par leur pertinence pour le développement régional, leur mérite technique et leur caractère novateur et ayant un impact probable et voie de mise en œuvre. Autres critères évoqués : solidité et durabilité de la coopération arabo-israélienne, renforcement des capacités et structure de gestion.
