C'est l'image du jour, de l'année, de la saison footballistique, du championnat de la Botola I professionnelle. Elle donne beaucoup à réfléchir sur les perspectives d'avenir du football marocain. Incroyable mais vrai, cette photo d'un mineur de 10 ans ayant arraché un siège des gradins et étant assis sur le grillage haut de 5 mètres pour être à l'aise et suivre le match IRT-RSB.
Aisance, confort, tranquillité, défi ou simple aventure ? Pour l'enfant, il y avait un peu de tout.
Cette attitude représente le danger au même « titre » que les fumigènes et les feux d'artifice qui sont fréquents dans les stades.
Avant de voir de près la réaction de ce mineur, il est impératif de constater ce que c'est le football.
Une des études approfondie de ce sport permet d'arriver à une conclusion très importante : le football est à la fois la culture, l'éducation, la motivation et même l'amour et la passion. Toutes ces valeurs sont bien sûr des qualités qui orientent le supporter dès son enfance à se comporter bien dans une rencontre sportive amicale ou officielle.
Avec le fair-play sportif, le public apprend à se dominer pour donner le bon exemple dans les gradins.
User parfois de la violence est un nouveau phénomène de création récente appelé hooliganisme.
Une réflexion s'impose dans l'observation de la photo : cet enfant est-il un hooligan ? Bien sûr non dans la mesure où il ne participe à aucune violence. Et alors que représente-t-il ?
La classe du contexte d'anomalie sociale qui prend source à la période de latence psychosociale qui prépare le jeune hooligan d'avenir n'ayant encore ni intégré, ni rejoint le rôle et le statut d'adulte empreint de retenue.
Maintenant, une autre polémique est à l'ordre du jour. Les dirigeants de l'IRT se demandent comment un mineur non accompagné a pu entrer au complexe.
Ils en sont responsables parce qu'ils sont les organisateurs les plus directs d'une rencontre de championnat à l'heure où les règlements de la FRMF interdisent clairement l'accès aux stades aux mineurs sans la présence de leurs tuteurs.
Il est sûr et certain que si l'accompagnateur adulte existait, il aurait empêché l'enfant de s'exposer au danger. Une affaire qui fera couler beaucoup d'encre.
Un responsable du comité a déclaré à ce sujet : « Il est difficile, parfois impossible de contrôler 20.000 spectateurs ! ».
