Ils n'ont pas choisi le terrain de Rabat, Marrakech, Marbella ou la Maâmora pour préparer cette CAN 2017 et pour cause, se permettre, comme avancé, les meilleures conditions de travail (on n'est pas contre) et d'une pierre deux coups. Fuir, primo, cette pression du large public marocain et, secondo, imposer des milliers de kilomètres à cette presse marocaine trop exigeante qui fait des scoops sa spécialité (une bonne partie). Presse que l'on peut aussi qualifiée de dérangeante et qui n'a pas de place dans le même avion des Lions de l'Atlas. Hervé Renard en patron exigeant qui reçoit ainsi le OK de la FRMF. Sa responsabilité du choix de ce coin des pays du Golfe (Stade Tahnoune aux Emirats Arabes Unis) est sans nul doute apparente et tans pis pour la facture . Tahnoune comme par malédiction, les blessures se sont succédée et comme dit l'autre ‘'fragiles‘' les Belhanda, Amrabet, Tanane, Boufal et qui sait la liste n'est pas encore close...touchons le bois ! Une déception de plus même en mode ‘'match amical‘'. Longtemps nos parents nous ont appris cet adage qui dit : «Il est sorti incliné de sa tente » (nos excuses pour la traduction). Forts dans leurs clubs européens, mais au rendement trop bas en équipe nationale et rebelote pour un discours usé qui pose, finalement, problème. Combativité, homogénéité, football déchet, stars sans l'être, une ou deux satisfactions, mais pour le reste des joueurs en fin de carrière... les discussions sur les terrasses de cafés, maisons, bureaux, bus, usines, écoles, chez l'épicier du coin : «Tahnouna à Tahnoune, ça nous rend malades ». La Finlande qui met en doute ce projet à Hervé Renard de nous voyager loin (quart de finale), on ne le cache pas. Tellement que c'est agaçant de voir nos Lions de l'Atlas incapables de construire trois passes successives que le gardien de l'immeuble me soulage : « Ne t'énerves pas. L'avion de service laissera les hélices en marche ». Je lui répond : « Je garde espoir que ça va se soigner à Oyem... »