La Coupe d'Afrique des Nations 2017 sera organisée au Gabon du 14 janvier au 5 février, en remplacement de la Libye qui s'était désistée en raison de sa situation politique interne. Le Gabon avait déjà organisé conjointement en 2012 cette compétition avec la Guinée équatoriale. L'attribution a fait naître une polémique au sein de la société gabonaise. A quelques jours du coup d'envoi, le Gabon ne cesse d'accumuler les déboires. Les causes sont d'ordre politique et sportif. La gronde monte entre différentes factions sociales suite aux élections qui ont porté à la présidence M. Ali Bongo. Des militants de la société civile gabonaise soutenant le candidat perdant, M. Jean Ping, ont appelé au « boycott » de cette Coupe d'Afrique. Des journaux proches de l'opposition ont lancé des appels similaires. Le chef de l'Etat élu tente de calmer le jeu en réitérant sa promesse d'un dialogue politique, qui s'ouvrira au lendemain de la Coupe d'Afrique des Nations, mais Ping refuse cette éventualité. Même le côté sportif n'a pas été épargné. Principal problème : l'entraîneur. Ecarté à quelques semaines du début de la CAN, Jorge Costa a laissé sa place à Camacho. Un changement qui a déclenché une autre polémique, celle-là d'ordre sportif. Le torchon brûle entre le nouveau boss des Panthères et la Fédération. Camacho ne jouirait pas d'une totale liberté et s'est vu refuser quelques unes de ses demandes. Dans ces conditions, il sera compliqué de faire bonne figure. L'objectif sera d'aller au moins jusqu'aux demi-finales, ce qui serait mieux que 2012, année où les Panthères ont été éliminées dès les quarts de finale à domicile. Espérons que ces problèmes ne gâcheront pas cette fête africaine. Que le spectacle commence...