Le Sunday Telegraph, l'un des quotidiens anglais les plus populaires du Royaume Uni, a consacré dans son édition de dimanche un long article dans lequel l'auteur exalte la beauté des paysages des Montagnes de l'Atlas, qualifiés de "mélange d'admirables casbahs, de déserts rudes et de merveilleuses gorges". A mesure de s'aventurer dans les routes périlleuses perçant dans une spirale infinie les hauteurs des montagnes, la chaine de l'Atlas décline ses secrets et révèle un mélange d'admirables Casbahs, de déserts rudes et de merveilleuses gorges, écrit le Sunday Telegraph. Du haut des routes dangereuses de Tizi N'tichka, qui comptent pas mois de 99 virages s'allongeant sur une trentaine de kilomètres, l'on peut admirer un autre monde. " C'est là que commence le désert, avec de la neige, des contreforts et puis des milliers de kilomètres de sable ". La géologie variée, rappel que la route de Tizi N'tichka fut jadis engloutie par les eaux de l'océan, laisse place aux casbahs du désert. " Ce ne sont pas les châteaux tristes qu'on a en Europe, mais de vastes promontoires s'identifiant plus à des falaises à fenêtres ", poursuit l'auteur de l'article, John Gimlette, émerveillé par ces casbahs, dont certaines sont aussi grandes que les collines auxquelles elles s'accrochent. Si elles sont aujourd'hui une attraction touristique, les casbahs avaient auparavant une mission militaire. " Pendant la guerre de 1893, plusieurs grouillaient de vie, et d'autres, comme le Telouet, menaçaient l'occupation française jusque dans les années 30 ". Au milieu de ce désert, se dresse également Ouarzazate, " captivante, et toute peinte en rose". " Ouarzazate a l'allure d'une nouvelle frontière. Elle abrite les derniers hôtels quatre étoiles et les dernières piscines avant de partir vers le désert ". De là, à cinq heures de route à travers les gorges et les étendues sauvages, au bord des dunes, on arrive à Zagora, " une fusion de vergers et de pépinières, connue sous le nom de la palmeraie ". En faisant un détour vers l'ouest, on se trouve dans la vaste vallée de production des fleurs. Près de 4.000 tonnes de pétales sont produits chaque année à Kelaat M'gouna, qui se targue d'un quartier entier de vente des parfums de toute sorte. Les dizaines de gorges et de casbahs qui ponctuent le désert marocain se présentent chacune comme un rappel d'une ère historique proche et lointaine, et dont les habitants maintiennent, à des degrés variés, le mode de vie de leurs ancêtres.